Une tempête de riffs et de grooves saillants, c’est probablement la manière la plus simple de décrire LOG. Le nouvel album de Lamb Of God va enfin sortir ce vendredi. Après un report forcé à cause de la pandémie, les musiciens sont enfin prêts à délivrer un concentré de compos Metal agressives à leurs fans affamés.
Cet album qui succède à VII : Sturm Und Drang, publié en 2015, marque les premiers enregistrements du groupe avec Art Cruz, qui a rejoint Lamb Of God en juillet dernier pour remplacer le batteur et membre fondateur, Chris Adler. Le fait que ce neuvième album soit éponyme témoigne de la fierté et de la satisfaction du groupe à l’égard de ces chansons et de cette période de leur créativité. En effet, c’est ce que Randy Blythe, le frontman du groupe, a déclaré dans un communiqué au moment de l’annonce de LOG.
Ce nouvel album a été enregistré sur la légendaire console analogique de Sound City, qui se trouve dans le Studio 606 de Dave Grohl, à L.A., en Californie. Nevermind de Nirvana, le premier album de Rage Against The Machine, ainsi qu’un tas de vieux enregistrements de Fleetwood Mac et Tom Petty ont été capturés sur cette console. Travailler avec le même matériel que tous ces albums monumentaux a été une expérience “magique”, selon le guitariste Mark Morton. Le produit final a été produit et mixé par Josh Wilbur, qu’on ne présente plus dans le milieu Metal & Rock.
Alors que les classiques As The Palaces Burn (2003) et Ashes Of The Wake (2004) se concentrent sur des thèmes spécifiques, Lamb Of God (2020) adopte une vision plus large, attirant l’attention sur l’intolérance, l’apathie et l’injustice, tant aux États-Unis qu’à l’étranger, et en présentant un argument contre ces phénomènes. L’album aborde un large éventail de questions, notamment la crise des opiacés (On The Hook) et les fusillades dans les écoles (Reality Bath), ainsi que l’époque où le chanteur Randy Blythe protestait aux côtés des autochtones à Standing Rock (Routes). La chanson New Colossal Hate, qui a servi de troisième single promotionnel, creuse la rhétorique d’exploitation et l’”aliénation” persistante des personnes marginalisées qui continuent à diviser le peuple.
L’album est globalement très politique, mais d’un point de vue musical, rien n’est vraiment surprenant. On retrouve bien le son de Lamb Of God – même l’absence de Chris Adler ne se fait presque pas remarquer. La musique est très énergique et efficace, ce qui ne décevra pas les fans. Ce nouvel album témoigne de la persévérance du groupe, qui, dans les prochaines années (si ce n’est pas déjà fait), rejoindra le panthéon des grands du Metal.
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