Nicko McBrain de Iron Maiden s'adresse aux fans qui détestent ce que Steve Harris a fait sur Senjutsu

à 11 h 15 min
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Nicko McBrain (Iron Maiden) sur son "Dieu du Rock", Ringo Starr (Beatles) : "Il a été mon premier héros"
© Iron Maiden (Presse)

Lors d’une apparition dans Talk Is Jericho, Nicko McBrain, le batteur de Iron Maiden, est revenu sur son arrivée dans le groupe en 1982, tout en évoquant le nouvel album de Maiden, Senjutsu, et bien plus encore.

Sur ses débuts dans Iron Maiden

Au sujet de ses débuts au sein de Maiden, le musicien a commenté : “À mes débuts, évidemment, j’étais sous pression car je devais remplacer un ami très cher et un batteur absolument phénoménal, Clive Burr.”

“J’ai donc dû me montrer à la hauteur, et j’étais vraiment sous pression… Tout le monde fait des erreurs. Mais il s’agit de savoir comment s’en sortir, de ne pas trop les couvrir, mais vous savez, parfois vous faites une fausse note, et vous ne pouvez pas y échapper.”

“Le timing à la batterie est très important, et parfois vous faites un break, vous retombez au mauvais moment, et ensuite vous devez vous rattraper… Donc ouais, c’est important de s’assurer que vous pouvez récupérer – surtout de nos jours, parce que je ne suis pas censé faire les mêmes erreurs que je faisais il y a 40 ans. [rires]”

“Désolé, les gars, mais ça arrive.”

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À propos du Senjutsu et de la réception des fans

Lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait de l’engouement suscité par Senjutsu jusqu’à présent, McBrain a répondu : “Absolument.”

“Vous savez, je suis allé sur Internet et j’ai regardé les commentaires sur Facebook et sur nos pages web, et encore maintenant, il y a beaucoup de tergiversations, de commentaires sur le mixage, etc.”

“Et ce qui m’étonne dans la société actuelle et avec les réseaux sociaux, c’est que personne n’attend d’avoir le putain d’album sur CD, de l’écouter chez soi, pour se faire une opinion [et donner son avis]. Tout le monde y va à l’aveugle [après un ou deux singles].”

“La façon dont nous faisions des disques dans les années 80 et 90 était analogique. Nous sommes toujours un groupe ‘analogique’. Maintenant, c’est presque tout numérisé, ce ne sont que des chiffres, des zéros et des uns, des trucs super propres et lisses. Les gens sont conditionnés à écouter certaines choses très spécifiques, à avoir certaines attentes sur la façon dont c’est censé sonner.”

“Nous mixons toujours avec le cœur – nous jouons toujours les chansons, et nous laissons même les erreurs, les petites erreurs sont gardées, donc ouais, je suis un peu agacé parce que je trouve que les gens ont tendance à être super-analytiques alors qu’ils n’ont même pas encore pris le temps de tout écouter.”

“Attendez d’entendre le disque, d’avoir un vinyle, un CD dans la machine. Attendez de voir l’Eddie de Senjutsu, qui est phénoménal. La vibe – qui a mis un an et demi à se former, à cause de cette pandémie de merde et de toutes les conneries qui vont avec – est juste géniale.”

“Il n’y a pas un seul morceau que nous ne voulons pas jouer en live. Chaque chanson est susceptible d’être jouée dans un stade, même les plus longues – celles que Steve Harris a écrites ; il ne déconne pas quand il compose.”

“Il y a toujours une intro, et il y a des gens qui s’en plaignent : ‘Oh, pourquoi Writing on the Wall a de la guitare acoustique au début ?’. Oh s’il vous plaît, laissez-nous tranquilles [rires]. Les gens s’en plaignent : ‘Pourquoi c’est toujours aussi long ?’. Vous voyez de quoi je parle.”

Iron Maiden – Senjutsu :