Review de Holy Hell par Architects

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Résumé
Authenticité
Composition
Production
SUMMARY

Avec Holy Hell, Architects prouve que tout n'est pas perdu.

4.7

Souvent considéré comme l’un des leaders du Metalcore moderne, Architects est incontestablement un des groupes les plus aimés du genre. Suite au tragique décès de Tom Searle, les fans craignaient qu’Architects arrête ou change totalement de direction. Puis, Holy Hell est arrivé pour rassurer tout le monde. 

Un hommage à Tom Searle

Il est important de préciser que le tout premier single issu de ce nouvel album n’est autre que Doomsday. La magnifique chanson hommage à Tom Searle qui est sortie il y a maintenant plus d’une année, et figure parmi les 11 pistes composant Holy Hell. Doomsday est puissante, bouleversante, et a su marquer les fans, ainsi qu’honorer la mémoire du défunt musicien, mort beaucoup trop jeune à la suite d’un cancer.

Arriva ensuite le deuxième single intitulé Hereafter, le 12 septembre. Il s’agit de la première “claque”. En effet, le morceau est percutant, et le mixage audio réalisé par Adam “Nolly” Getgood est tout simplement exceptionnel, ce qui amplifie encore son impact. Un véritable régal. Tout est net et équilibré, les breakdowns sonnent encore plus lourds, et la batterie émerveillera tous les fans du genre.

Après avoir écouté Holy Hell, une première impression domine : Architects maîtrise parfaitement son art et s’impose comme l’un des grands groupes du genre Metalcore. Les musiciens savent composer leur musique, leurs paroles, et choisir leurs sujets afin de proposer un ensemble en symbiose. De plus, le groupe innove un peu avec l’utilisation d’éléments électroniques et orchestraux.

La chanson qui vient conclure l’album se nomme A Wasted Hymn. Elle est plus lente, et encore plus émotionnelle que les précédentes. La voix de Sam Carter brille particulièrement sur cette dernière piste. Les différentes facettes de sa voix sont accompagnées d’une manière envoûtante par le groupe. Grâce à cette dynamique particulière, les passages criés sont encore plus perçants et ont une intensité sans égale. La batterie percutante, les riffs massifs, l’atmosphère, le violon agrémenté de passages joués en spiccato, il y a tant de choses qui font de A Wasted Hymn une formidable conclusion à cet ascenseur émotionnel qu’est Holy Hell.

En définitive, Holy Hell est un excellent album. Architects maîtrise parfaitement son art, et l’opus s’impose d’ores et déjà comme un classique du genre Metalcore. Les passages orchestraux donnent une réelle plus-value aux chansons, et la voix de Sam Carter est à son apogée. En espérant que le groupe continuera à explorer le monde de la musique en expérimentant un peu plus sur ses prochains albums.

Chansons préférées de Holy Hell : Hereafter, Doomsday, A Wasted Hymn

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