Lors d’une apparition dans l’émission Talk Is Jericho – animée par Chris Jericho, The Ayatollah Of Rock And Rollah, superstar du catch et chanteur du groupe Fozzy – le légendaire producteur Rick Rubin a parlé de sa collaboration avec Paul McCartney sur le documentaire McCartney 3,2,1.
Rick Rubin a déclaré à propos de sa collaboration avec Paul McCartney : “Il y a une quantité infinie de documentaires, il y a une quantité infinie de livres, nous sommes inondés d’informations sur les Beatles.”
“Cela dit, si vous faisiez une liste des 10 meilleurs bassistes du monde, beaucoup de gens ne mettraient pas Paul sur la liste. Il a sa place en première position, mais il n’est pas considéré comme un bassiste parce qu’il est un Beatle, et les Beatles transcendent la musique d’une certaine manière.”
“La raison pour laquelle nous nous intéressons à eux est la musique, nous pensons à la Beatlemania, et nous pensons à l’écriture de chansons. Encore une fois, les deux sont incroyables, mais on ne pense pas tellement à la musicalité…”
“Et j’ai pensé – malgré tout ce qui a été écrit sur les Beatles, c’est rendre un mauvais service aux gens que de ne pas savoir quels grands musiciens ils étaient.”
“J’ai appelé Paul et lui ai dit : ‘J’ai une idée : un documentaire sur toi en tant que bassiste, en tant que musicien. On ne parle pas vraiment de ça. On parle de l’écriture des chansons, on parle de la Beatlemania, mais on ne parle pas du jeu de basse…’.”
“Et il a dit : ‘Ça a l’air bien, faisons-le’. Et c’est en gros comme ça que ça s’est passé.”
À propos de la méthode de travail Rick Rubin x Paul McCartney
“Je pourrais entendre une de mes chansons quelque part dans une fête, je reconnaîtrai que j’ai produit cette chanson, mais je ne réécoute pas mes anciennes productions, parce que je fais toujours de nouvelles choses.”
” Et c’est la même chose avec Paul – il n’a aucune raison de revenir en arrière et de les réécouter, à moins qu’il ne parte en tournée et qu’il apprenne au groupe une chanson qu’ils n’ont jamais jouée auparavant, ils l’écoutent ensemble, mais il n’a jamais analysé les chansons, voilà pourquoi. Pourquoi le ferait-il ?”
“Nous écoutions les pistes individuelles, et je pouvais voir sa surprise, et encore une fois, nous prenons cela pour acquis parce que ce sont les Beatles, et qu’il était là dans la pièce, mais même pour lui maintenant en regardant en arrière, c’est miraculeux – il est miraculeux.”
“J’avais des questions sans fin, et lorsque nous avons écouté les différentes chansons ensemble, cela lui a rappelé des souvenirs auxquels il n’avait pas pensé.”
“Nous étions vraiment présents dans le moment, et nous nous sommes assurés qu’il n’y avait pas de caméras, pas d’éclairage, c’était juste un grand espace sombre avec une console d’enregistrement au milieu, et j’aimais penser que c’était un studio d’enregistrement dans l’esprit de Paul.”
“L’espace ne vous donne aucune référence à la réalité, c’est plutôt un espace imaginaire, et j’avais vraiment l’impression que tout cela était un rêve.”
“J’ai toujours été un fan des Beatles, et j’avais un poster des Beatles au-dessus de mon lit quand j’avais quatre ans, alors passer de là à se tenir à côté de Paul pour parler de la musique, je n’arrive toujours pas à croire que c’est vraiment arrivé.”
McCartney 3,2,1
“J’ai dit à son manager : ‘Je pensais qu’on pourrait tourner pendant une semaine’. Il m’a répondu : ‘Paul aime quand c’est rapide, il sera là pour une heure’. Ok…”
“Nous avons fait le premier jour, nous avons fini par faire environ cinq heures, et à la fin du premier jour Paul m’a dit: ‘Reprenons demain’. Nous avons donc fini par enregistrer beaucoup de choses pour obtenir ce que vous avez vu, mais la façon dont ça s’est déroulé était plutôt inhabituelle. Nous avons en quelque sorte suivi le sentiment de Paul.”
“Je sais qu’une fois que nous parlons de musique ou de catch, cela va probablement durer un moment.”
L’interview complète de Rick Rubin par Chris Jericho est disponible ici !
