“The Sky, The Earth & All Between s’impose déjà comme l’un des albums majeurs de 2025” : Architects fait preuve d’une énergie et d’une férocité qui étaient absentes de ses derniers albums

à 11h26
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“The Sky, The Earth & All Between s’impose déjà comme l’un des albums majeurs de 2025” : Architects fait preuve d’une énergie et d’une férocité qui étaient absentes de ses derniers albums
© Architects (Presse)

Architects frappe fort avec The Sky, The Earth & All Between, un album aussi furieux que captivant, confirmant sa place parmi les grands du metalcore en 2025.

Une rage viscérale et une intensité déconcertante

Depuis quelques années, Architects n’a cessé de redéfinir son son, explorant des territoires plus accessibles avec For Those That Wish To Exist et The Classic Symptoms Of A Broken Spirit. Mais avec The Sky, The Earth & All Between, le groupe de Brighton revient avec une énergie et une férocité qui n’avaient pas été aussi palpables depuis longtemps.

Le ton est donné dès Elegy, une ouverture qui débute sur des nappes électroniques avant d’exploser dans un tourbillon de riffs incisifs et de screams dévastateurs. Le chant de Sam Carter y est plus viscéral que jamais, naviguant entre hurlements gutturaux et envolées mélodiques maîtrisées. Ce sentiment d’assaut sonore traverse tout l’album, chaque morceau semblant animé par une colère sourde, mais jamais dépourvu de réflexion.

Une diversité sonore audacieuse

Produite par Jordan Fish (ex-Bring Me The Horizon), cette nouvelle œuvre ne se contente pas d’être une simple démonstration de puissance brute. Architects joue avec les textures et les contrastes : Whiplash s’attaque aux absurdités des guerres culturelles avec des riffs mécaniques et une atmosphère quasi industrielle, tandis que Seeing Red fait un pied de nez aux fans nostalgiques en fusionnant brutalité et influences électroniques modernes.

Architects ne recule devant rien pour surprendre : Blackhole glisse un solo de guitare 80s au milieu d’un chaos métallique, Brain Dead mélange hardcore crasseux et hyper-pop avec l’intervention du groupe House Of Protection, et Chandelier clôt l’album sur une explosion d’EDM dramatique.

Un album majeur pour 2025

Si certaines expérimentations peuvent diviser, comme Evil Eyes, qui flirte un peu trop avec les sonorités de Deftones, ou Everything Ends, qui sonne comme un morceau perdu de Bring Me The Horizon, l’ensemble de The Sky, The Earth & All Between témoigne d’un groupe en pleine maîtrise de son art. Sam Carter livre ici une performance vocale impressionnante, se surpassant aussi bien dans les moments les plus brutaux que dans les envolées mélodiques.

Avec cet album, Architects rappelle pourquoi il est l’un des groupes les plus influents de la scène metalcore actuelle. Entre rage cathartique, audace sonore et production impeccable, The Sky, The Earth & All Between s’impose déjà comme l’un des albums majeurs de 2025.

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