Keeper of the Seven Keys : Part II

Helloween
Keeper of the Seven Keys : Part II

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Keeper Of The Seven Keys Part.II est le troisième album studio de ce groupe Allemand originaire d’Hambourg, à qui il aura suffi de quatre ans seulement pour devenir l’un des plus gros espoirs de sa génération. Helloween sortira à un an d’intervalle deux albums “clefs” de sa carrière. Ce disque est un monument car il représente à la fois l’apogée d’un courant musical, et le chant du cygne d’une formation magique.

On retrouve une ambiance bon enfant qui est omniprésente, et la gaieté transpire au détour de chaque refrain. Avec un contenu résolument positif, plein d’inspiration et de bonne humeur, les mélodies exceptionnelles et les duels de guitares époustouflants s’enchainent à un rythme qui ne faiblit pas.

Si Helloween proposait dans l’album précédent une “Initiation”, c’est cette fois une “Invitation” à laquelle nous sommes conviés avant une première gifle avec “Eagle Fly Free”. Le chant de Kiske est impressionnant notamment sur “We Got The Right”. “Rise and The Fall” est très rapide et déjanté, “Dr Stein” propose un riff inventif et agréable. “I Want Out” capte de suite l’attention. Enfin, “The Keeper Of The Seven Keys” s’étend quant à lui sur plus de treize minutes, bien construit, multipliant les ambiances, solos, harmonies et refrains épiques.

L’album est facile à aborder et chaque composition possède sa personnalité. Les batailles de guitares se marient parfaitement aux lignes de basse élaborées de Markus Grosskopf, alliées à la frappe du regretté Ingo Swichtenberg, et accompagnées par les envolées vocales hallucinantes de Michael Kiske.

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4 Commentaires

  1. Entièrement d’accord avec ta chronique ! Cet album fait parti de la triplette qui m’a amené au métal (les 2 autres étant “seventh son of a seventh son” d’Iron Maiden et “and justice for all” de Metallica).
    Cet album renferme à lui seul toute la substantifique moelle de ce que va devenir le “speed métal”. Michael Kiske (malgré son jeune âge à l’époque) excelle à tous niveaux. Un must, un album culte, rien que ça !
    Très bonne chronique Lemmy Halford03.

  2. LemmyHalford03,
    Très bonne chronique. Je n’ai jamais écouté cet album mais j’ai déjà écouté le live qu’ils ont fait (United Alive on Madrid – peut-être à venir dans une prochaine chronique) et qui recense leurs meilleurs titres dont Eagle fly free. J’adore ce titre (il montre vraiment le talent des musiciens).

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