Nous avons eu le plaisir de parler avec Melissa Bonny, chanteuse et fondatrice de Ad Infinitum, avant la sortie du nouvel album, Chapter II: Legacy. Ad Infinitum sortira son nouvel album le 29 octobre, via Napalm Records !
La tracklist, l’artwork et le premier single, Unstoppable, de Chapter II: Legacy sont disponibles ici, le deuxième single, Afterlife, ici et le troisième, Animals, ci-dessous !
Concernant le fil conducteur de cet opus, vous avez choisi le personnage historique de Vlad III l’Empaleur.
Nous aimons choisir un personnage historique pour inspirer nos paroles. Nous en avons discuté entre nous, de nombreux personnages, mais celui-ci en particulier nous a inspirés. Il y a tellement de choses à raconter.
Pour certains, c’est un héros qui a protégé ses terres de l’Empire ottoman, pour d’autres, c’est Vlad l’Empaleur [rires], un tyran. Pour beaucoup de gens, Dracula est un vampire et pourtant ce personnage ouvre tellement de possibilités en termes de paroles que c’est un sujet parfait à aborder, pour exprimer notre créativité.
Le premier album reposait sur Louis XIV, est-ce votre marque de fabrique sur le long terme, allez-vous persévérer dans cette approche pour les prochains albums ?
Je pense que, oui, nous suivrons la même dynamique mais nous voyagerons dans d’autres pays. C’est intéressant d’apprendre, de se renseigner et d’étudier de nouveaux personnages. Par exemple, pour Vlad, j’ai découvert beaucoup de choses en préparant l’album. Il y a beaucoup de choses à dire lorsque les histoires sont tragiques plutôt qu’heureuses du début à la fin.
Le premier album était plus un travail personnel avec le soutien d’un producteur alors que le nouvel opus est vraiment un travail de groupe. Tous les musiciens ont été impliqués dès le début. La plupart du travail pour Legacy a été fait par nous tous et nous en sommes tous fiers.
Comment se déroule généralement le processus d’écriture ?
C’est vraiment des échanges et cela dépend de la chanson. Pour Unstoppable, par exemple, j’avais une idée pour le chant, je l’ai envoyée avec quelques pistes instrumentales à Nick, notre batteur. Il a pris l’idée et a écrit autour.
Une chanson comme Afterlife, c’est notre guitariste et notre bassiste qui ont travaillé ensemble, nous ont donné la démo et ensuite Nick et moi avons apporté notre patte. Nous travaillons vraiment en fonction des inspirations de chacun mais toujours ensemble.
Concernant l’état actuel de l’industrie musicale et de la scène Metal, qu’en penses-tu ?
Je pense qu’il y a de plus en plus de groupes qui produisent du contenu de qualité professionnelle. Il y a de plus en plus de groupes qui comprennent le business et sont capables de produire de la musique et des clips vidéo de qualité, cela devient vraiment diversifié ! [Il y a] des musiciens de tous styles, d’influences diverses, je trouve qu’au fil des années, la scène s’est vraiment ouverte. Il y en a vraiment pour tous les goûts.
Et au sujet de la pandémie et des difficultés qu’elle a entraînées dans la programmation des concerts ?
Nous avons la chance d’avoir une excellente agence de booking et nous n’avons pas vraiment rencontré de problèmes. Par contre, ce que nous avons observé, c’est concernant les festivals, vu que les programmations ont été reportés à 2021 puis à 2022, le marché est saturé.
Y a-t-il des groupes que tu aimerais que les gens découvrent ?
Ce ne sont pas des groupes inconnus [rires], mais un groupe que j’ai découvert l’année dernière, un groupe danois, Pyramaze, sa musique est géniale ! Un autre groupe danois, H.E.R.O., je ne comprends pas pourquoi ce groupe n’a pas explosé car sa musique est incroyable ! C’est du Metal/Rock, plutôt du Rock.
Un dernier mot pour tous les fans francophones du monde entier ?
Nous sommes impatients de rencontrer tous les gens qui ont apprécié notre musique, ceux qui nous apprécient depuis le premier [album] et ceux qui nous découvriront avec le deuxième. Nous faisons de notre mieux pour jouer autant de dates que possible et nous sommes impatients de jouer l’album sur scène !
