Parkway Drive enflamme le Zénith de Paris avec un show spectaculaire pour célébrer 20 ans de carrière !

à 14h52
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Parkway Drive enflamme le Zénith de Paris avec un show spectaculaire pour célébrer 20 ans de carrière !
© Tetralens

Octobre 2025 représente un moment intense, fait d’une multitude de dates majeures pour la scène metal à Paris. Et quoi de mieux pour démarrer cette folle période qu’une soirée 100 % australienne, avec les princes du metalcore, Parkway Drive, venus fêter deux décennies de haut vol.

The Amity Affliction ouvre le bal

La soirée, organisée par Live Nation, débute avec les excellents The Amity Affliction, dont le metalcore/deathcore résonne à ravir en préambule à Parkway. Ce soir, c’est avec leur nouveau chanteur (voix claire) et bassiste, Jonathan Reeves (après le départ d’Ahren Stringer), que le Zénith les écoute. Joel Birch assure toujours les screams avec puissance et grâce.

Ils offrent une performance efficace, ouvrant sur un de leurs classiques, Pittsburgh. Le set, assez court, inclut All That I Remember, sorti avant l’été, et se clôt sur le fabuleux Soak Me in Bleach.

Setlist – The Amity Affliction

  1. Pittsburgh
  2. Like Love
  3. Drag the Lake
  4. All That I Remember
  5. All My Friends Are Dead
  6. Death’s Hand
  7. I See Dead People
  8. It’s Hell Down Here
  9. Soak Me in Bleach

Thy Art Is Murder : une intensité contrôlée

La soirée se poursuit avec Thy Art Is Murder, dont le son est étrangement calibré : la batterie semble trop présente, mais on apprécie une setlist très équilibrée. Les musiciens sont accueillis par une belle ambiance dans la fosse dès les premières notes de Blood Throne. Au fil du set, ils restent toutefois assez peu mobiles pour un groupe qui pousse, en principe, à la bagarre.

Cela est sans doute lié à la configuration de scène un peu contrainte, en raison des installations imposantes prévues pour le groupe principal. Malgré ses invitations, la foule reste, elle aussi, un peu trop statique. Les titres n’en demeurent pas moins puissants et délivrés avec brio, notamment Holy War, qui a ma préférence sur cette performance.

Setlist – Thy Art Is Murder

  1. Blood Throne
  2. Fur and Claw
  3. Death Squad Anthem
  4. Join Me in Armageddon
  5. Slaves Beyond Death
  6. Holy War
  7. The Purest Strain of Hate
  8. Keres
  9. Puppet Master

Une scénographie monumentale pour Parkway Drive

Pendant l’intergroupe, on visualise mieux l’énorme plateforme carrée installée en plein milieu de la fosse. Les allées et venues sont un peu moins fluides qu’à l’accoutumée au Zénith. Le tout se fait au rythme de plusieurs titres classiques (Personal Jesus, Livin’ on a Prayer, Phil Collins…) qui mettent tout le monde d’accord et installent une ambiance quasi familiale — assez incroyable pour un show de cette envergure.

Ça guinche encore dans les gradins lorsque les lumières s’éteignent… Les yeux rivés sur la plateforme et la scène, la salle est surprise de découvrir Winston McCall apparaître, tel un ange dans ses haillons immaculés et sa tête peroxydée, au milieu de la foule. Il se fraye un chemin, bien entouré, étendard du groupe à la main, jusqu’à la scène. Une entrée marquante, en immersion totale avec le public, de quoi galvaniser musiciens et fans à la fois.

© Solen Gueho Photography

Un show immersif et parfaitement millimétré

C’est sur les notes de Carrion que les musiciens apparaissent sur la plateforme centrale, tel un radeau flottant au milieu du public. Puis, dans une mise en scène très soignée, Parkway Drive fait face à la scène, dont le décor évoque les décombres d’une mégapole à l’abandon, rétroéclairé comme dans une aube inquiétante.

© Solen Gueho Photography

Une passerelle descend du plafond pour relier la plateforme à la scène : c’est le lancement de Prey. L’énergique chanteur occupe l’espace dans une procession accompagnée de danseurs. L’audience est déjà surexcitée par ce début de set.

© Solen Gueho Photography

Toujours vêtu de sa tenue XL blanche, mi post-apocalyptique mi messianique version street, Winston McCall se donne à fond avec beaucoup de sincérité. Jeff Ling fait également des merveilles sur Glitch, un titre si puissant, qui permet aussi de mettre en valeur le talentueux Ben Gordon à la batterie, auréolé dans une cage métallique en arrière-scène.

© Solen Gueho Photography

Une puissance scénique à couper le souffle

C’est sur Sacred que le groupe sort l’artillerie : pyrotechnie, étincelles… Déjà impressionnants musicalement, les membres du quintet livrent une performance encore plus saisissante grâce à une scénographie qui se renouvelle à chaque tournée.

© Solen Gueho Photography

Sur Boneyards, la plateforme avancée est investie, avec l’apparition de Joel Birch (The Amity Affliction), qui donne de l’écho au titre dans un jeu de lumières vertes. L’interaction avec le public atteint son apogée dans une ambiance survoltée. Winston invite les fans parisiens à intensifier les moshpits.

© Solen Gueho Photography

Lors d’une courte pause avant Horizons, McCall exprime sa fierté de cette affiche entièrement australienne et rend hommage à ses camarades de tournée, Thy Art Is Murder et The Amity Affliction.

© Tetralens

Un final magistral

Le set se poursuit sans faux pas, sans temps mort. De véritables bêtes de scène, offrant comme à chaque fois un grand moment de metal en live. Un bain de foule énergisant viendra même agrémenter cette soirée folle, qui se prolonge avec des bangers comme The Void ou Darker Still, toujours aussi poignants.

© Tetralens

Après un rappel incluant Crushed et un solo de batterie mémorable, la performance s’achève, laissant tout le monde à bout de souffle ! Parkway Drive, c’est à chaque fois un vrai plaisir, et un grand moment de scène à ne pas manquer.

© Tetralens

Setlist – Parkway Drive

  1. Carrion
  2. Prey
  3. Glitch
  4. Sacred
  5. Vice Grip
  6. Boneyards (avec Joel Birch)
  7. Horizons
  8. Cemetery Bloom
  9. The Void
  10. Wishing Wells
  11. Dark Days
  12. Idols and Anchors
  13. Chronos
  14. Darker Still
  15. Bottom Feeder

Encore

  1. Crushed (avec solo de batterie)
  2. Wild Eyes
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