Le chanteur de Bring Me The Horizon, Oli Sykes, a accordé une interview intimement réfléchie à Revolver, parlant non seulement du prochain volet de la quadrilogie Post Human du groupe, mais aussi de son passé trouble et de ses luttes plus récentes contre la toxicomanie qui l’ont conduit à son état actuel de sobriété.
Au cours de la conversation, Sykes s’est ouvert sur ses rechutes au début de la pandémie de coronavirus. Il a fini par reprendre un traitement et une thérapie après que sa femme l’a découvert. Maintenant, après un an de sobriété et avec plus de clarté qu’auparavant sur la situation, il a canalisé sa propre croissance personnelle dans la nouvelle musique du groupe.
À cette fin, le groupe est déjà en studio avec plusieurs collaborateurs, dont il n’est pas prêt à révéler le nom pour le moment. En ce qui concerne l’orientation musicale du groupe, il a déclaré que la suite à venir de Post Human : Survival Horror vise à “établir un parallèle entre la guérison en tant que planète et société et ma guérison en tant que toxicomane”.
Il s’est également ouvert sur la façon dont le genre hyperpop l’a inspiré pour ce nouveau disque, expliquant : “Ça m’a inspiré parce que ça m’a fait penser à ce qu’on faisait avec notre musique au début. Ce que nous faisions était une sorte de version édulcorée du Metal et du hardcore, cette musique folle, dissonante et bruyante… C’est ce que certains jeunes font maintenant dans la musique pop… ils poussent ce son à l’extrême. Évidemment, je ne voulais pas dénaturer ce style et… ressembler à ces vieux types qui essaient de faire de la musique jeune, alors nous avons pris notre temps pour injecter cette énergie frénétique et ce sentiment chaotique [présents dans l’hyperpop] dans notre musique [à venir].”
Plus tard dans l’interview, le chanteur est revenu sur l’album amo de 2019, en disant : “Pour être honnête, je pense que nous avons perdu de vue les choses qui nous rendaient spéciaux, et pourquoi les gens sont tombés amoureux de nous en premier lieu. Je suis beaucoup plus fier d’être dans un groupe de Rock aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Avant, le rock me faisait chier, et je le disais ouvertement ; j’avais l’impression que le genre était mort.”
Il a ajouté : “Il est rare de trouver un groupe qui, lorsqu’il devient plus important et plus grand public, s’assure de conserver les éléments les plus durs/extrêmes… qui l’ont rendu célèbre au départ. C’est ce que nous essayons de faire maintenant : conserver ces éléments extrêmes… tout en continuant à nous dépasser et à évoluer. On garde les cris, les hurlements, les breakdowns, la batterie rapide, et on essaie de voir ce qui se passe si on fait de la musique pop avec tous ces éléments…”
