Le chanteur de Def Leppard, Joe Elliott, s’est récemment ouvert sur les débuts du groupe, mettant en lumière les humbles origines et les circonstances improbables qui l’ont conduit à devenir le chanteur emblématique de l’un des groupes de rock les plus durables.
Lors d’une conversation franche sur le podcast The Rockonteurs, Elliott a raconté la genèse de Def Leppard, remontant à la formation du groupe à la fin des années 1970. Il s’est souvenu de la formation initiale composée du guitariste Pete Willis, du bassiste Rick Savage et du batteur Tony Kenning, évoquant leur quête d’un local de répétition, qui les a finalement conduits dans une usine délabrée qui fabriquait autrefois de l’argenterie.
Décrivant ce lieu décrépit comme un “dépotoir victorien”, Elliott a brossé un tableau saisissant de l’environnement des premiers jours du groupe, un contraste frappant avec les paillettes et le glamour associés à la célébrité du rock. Malgré ces conditions peu idéales, les membres du groupe ont transformé l’espace en studio de répétition improvisé, nourris par leur passion pour la musique et leur détermination à réussir.
Elliott s’est souvenu de sa timidité et du fait qu’il a passé les six premières semaines avec le groupe sans émettre la moindre note. Se remémorant le moment intimidant où il a finalement dû ouvrir la bouche pour interpréter quelques chansons, dont des classiques de Led Zeppelin et de David Bowie, Elliott a admis qu’il avait eu beaucoup de mal au début.
Se penchant sur ses premiers pas avec Def Leppard, Elliott a humblement reconnu que son rôle dans le groupe a peut-être été influencé davantage par ses contributions à la décoration du local de répétition que par ses capacités de chanteur. “Je pense qu’ils m’ont gardé uniquement parce qu’ils avaient pitié de moi”, a-t-il avoué, expliquant que la camaraderie au sein du groupe et l’absence de chanteurs alternatifs étaient des facteurs qui ont contribué à le garder dans la formation.
