Alors que Periphery se prépare à retourner en Australie pour le Monolith Festival, Spencer Sotelo et Misha Mansoor reviennent sur l’impressionnante carrière du groupe. De ses débuts modestes aux scènes internationales, le groupe américain de djent a largement dépassé les attentes, tout en se renouvelant artistiquement.
De petites salles à des tournées internationales
Dans une interview avec le média australien Wall Of Sound, Spencer Sotelo revient sur ses débuts avec Periphery en 2009, lorsqu’il n’imaginait pas l’ampleur que le groupe atteindrait. “Je me disais que si l’on jouait devant 600-700 personnes, on aurait réussi.” Aujourd’hui, cette étape semble bien lointaine. Passé d’un public restreint à des tournées mondiales et des festivals majeurs, le groupe continue de marquer les esprits.
“Nous avons largement dépassé toutes nos attentes,” déclare Spencer. “Je suis reconnaissant chaque jour de pouvoir faire ce qu’on aime, à notre manière, avec autant de liberté.”
Misha Mansoor ajoute : “C’est fou de penser qu’on va en Australie et que des gens nous connaissent et viennent nous voir. Notre approche n’a jamais été de conquérir le monde, juste de s’amuser et de jouer notre musique. Tout ce qui en découle est un véritable bonus.”
Une liberté créative renforcée par leur indépendance
Avec la création de leur propre label, 3DOT, les membres de Periphery ont trouvé une indépendance qui leur permet de rester fidèles à leur vision artistique. Misha explique que cette liberté a insufflé une nouvelle énergie au groupe : “Nous avons commencé pour le plaisir de créer entre amis, et cette indépendance nous permet de garder cette passion intacte. Par exemple, sur Periphery V, le morceau Silhouette a été contesté, mais nous l’aimons. Cela nous suffit.”
Ce choix de rester authentique permet également au groupe de continuer à se surprendre et à progresser. “En studio, je ne pense pas toujours aux concerts,” confie Spencer. “Cela m’encourage à aller plus loin et à repousser mes propres limites.”
Plus que des attentes, une gratitude constante
En rétrospective, Periphery a surpassé les attentes de ses membres. “Nous avons dépassé tout ce que j’avais imaginé,” confie Spencer. “Et pouvoir continuer dans cette voie, avec la liberté que nous avons aujourd’hui, est un privilège incroyable.”
Misha conclut : “Nous ne prenons rien pour acquis. Pouvoir créer, jouer ensemble et savoir que notre public nous soutient est un accomplissement. C’est une aventure que nous n’aurions jamais pu anticiper.”
Cette sincérité et cette passion animent Periphery, un groupe qui continue de repousser les limites du djent tout en restant fidèle à sa propre vision.
