Paul Stanley garde un souvenir amer de la première tournée d’adieux de Kiss : dans un récent podcast animé par Billy Corgan, le chanteur revient sur une expérience éprouvante, entachée par des tensions internes et un niveau musical décevant.
“Il n’y avait ni joie, ni camaraderie”
Invité de l’émission The Magnificent Others animée par Billy Corgan, Paul Stanley a évoqué sans détour la première tournée d’adieux de Kiss, organisée entre 2000 et 2001. Loin d’une fête ou d’un moment de reconnaissance, cette série de concerts a laissé au chanteur un goût particulièrement amer : “Nos performances musicales étaient au mieux irrégulières. Il n’y avait ni joie, ni camaraderie.”
Il confie avoir été marqué par certaines critiques de presse, d’autant plus difficiles à encaisser qu’elles reflétaient selon lui une réalité évidente : “Je me fiche des mauvaises critiques, mais quand j’y adhère, c’est qu’on a un vrai problème.”
“Finissons-en” : une période qu’il aurait préféré éviter
Dans cet entretien, Stanley compare la tournée à une mise à mort symbolique : “C’était comme dire : ‘Finissons-en.’ Cela allait à l’encontre de tout ce en quoi nous avions toujours cru : que le groupe était plus grand que nous.”
Le climat était d’autant plus confus que le line-up évoluait, notamment avec le remplacement progressif de Peter Criss par Eric Singer. Stanley se souvient aussi d’un moment révélateur : alors qu’il se trouvait dans une station de lavage auto, un fan l’a interpellé pour lui demander si une tournée anniversaire était prévue. “J’ai réalisé qu’on pouvait revenir, que les gens voulaient encore nous voir. On était partis uniquement parce qu’on l’avait décidé.”
Aujourd’hui, à l’approche de l’événement Kiss Army Storms Vegas prévu du 14 au 16 novembre 2025, les vétérans du groupe poursuivent leur légende, loin de cette période tourmentée.