Face aux critiques, Sleep Token et son management ont finalement retiré une plainte pour atteinte aux droits d’auteur visant une tatoueuse canadienne, dont le compte professionnel avait été désactivé sur Instagram.
Un retour en arrière après une vague d’indignation
La semaine dernière, la tatoueuse Emily-Jayne, connue en ligne sous le pseudonyme InkITEJ, a expliqué sur les réseaux sociaux que son compte Instagram professionnel avait été supprimé à la suite d’une plainte pour atteinte aux droits d’auteur déposée par Sleep Token et Rico Management. En cause : des créations de tatouages inspirées par l’esthétique du groupe britannique.
Très vite, la décision a déclenché une vague de réactions négatives, notamment chez les fans, qui l’ont jugée disproportionnée envers une artiste indépendante. Après échange avec le groupe, la direction de Sleep Token est revenue en arrière et a fait retirer la plainte. La tatoueuse estime toutefois qu’il y a peu de chances qu’elle récupère son ancien compte.
Un groupe en pleine ascension
Ce revers intervient alors que Sleep Token vit un moment charnière de sa carrière. Formé en 2016 et porté par la figure énigmatique de Vessel, le groupe est actuellement en tournée nord-américaine autour d’Even In Arcadia, un album sorti en mai 2025. Celui-ci a rencontré un succès fulgurant, se classant numéro 1 dans onze pays et totalisant plus de 165 000 unités en deux semaines.
Sur scène, Sleep Token a récemment affiché complet au Gas South Arena, en Géorgie, devant plus de 13 000 spectateurs, dévoilant de nouveaux morceaux comme Provider et Infinite Baths. En parallèle, les titres Emergence et Caramel ont chacun franchi les 100 millions d’écoutes sur Spotify.
Malgré la controverse, le groupe continue d’imposer son univers singulier, mêlant metal alternatif, émotions intenses et imagerie cryptique.
