Justin Hawkins, le chanteur de The Darkness, n’a pas tari d’éloges à l’égard de Nuno Bettencourt dans une récente interview avec Rick Beato. Pour lui, le guitariste d’Extreme aurait pu rivaliser avec Eddie Van Halen s’il avait émergé dix ans plus tôt.
Un virtuose arrivé trop tard
Dans un entretien accordé à Rick Beato, Justin Hawkins a déclaré que Nuno Bettencourt était “né dix ans trop tard” : “S’il était arrivé dans les années 80, il aurait pu rivaliser avec Eddie Van Halen”, estime-t-il.
Pour lui, les années 80 représentaient “une décennie tumultueuse et excitante, alimentée par les rivalités”. Mais avec la fin du glam et la montée du grunge, des groupes comme Extreme auraient été victimes d’un déclin inévitable : “Personne ne chantera plus aigu que Jim Gillette ou ne jouera plus vite que Michael Angelo Batio… Nitro, c’était l’ultime excès. Après ça, tout s’est effondré”.
Bettencourt : entre hommage et innovation
Figure centrale de l’hommage à Ozzy Osbourne lors des derniers MTV VMAs, Bettencourt a joué aux côtés de Yungblud, que Justin Hawkins n’a pas épargné. L’artiste l’a décrit comme un “poseur”, tout en critiquant la prestation comme étant “calibrée pour la télévision”.
Malgré cela, Bettencourt poursuit une carrière prolifique. En 2025, il a lancé sa propre marque de guitares, Nuno Guitars, avec les modèles Dark Horse et White Stallion. Il continue également d’honorer l’héritage d’Eddie Van Halen, notamment à travers le solo de Rise, écrit en mémoire du maître disparu.
The Darkness bientôt à Paris
The Darkness, toujours emmené par les frères Hawkins, sera en concert à Paris le 29 octobre, à l’Élysée Montmartre. Une occasion rare de retrouver le groupe britannique dans une salle emblématique de la capitale.
