The Death Of Peace Of Mind

Bad Omens
The Death Of Peace Of Mind

Review de , le

Deux ans après la sortie de leur deuxième album controversé, le groupe de metalcore américain revient avec un troisième opus « THE DEATH OF PIECE OF MIND », teasé par 5 singles.

Mieux vaut commencer franchement. Si vous avez adoré secouer vos cheveux sur les screams de « Broken Youth », si vous ne bougez qu’au son de la double-pédale ou si vous n’avez pas aimé « Finding God Before God Find me », cet album ne vous ravira pas mais il y a de bonnes choses.

Dès la première écoute, on se rend compte que Noah a (re)découvert un instrument… sa voix. Elle est beaucoup moins produite que sur les albums précédents. Moins réverbérée, beaucoup plus présente et mise en avant sur « Like a Villain » ou « The Grey ». Il exploite ses capacités, donne de l’émotion (« What it Cost ») et nous plonge dans son univers sur d’autres morceaux (« Miracle »). Le revers de la médaille pour les accros du premier album, il ne gueule plus le garçon, ou beaucoup moins.

Une fois le tour de chauffe effectué, on se le remet pour le plaisir et on zappe quand même pas mal de morceaux. Ils en ont mis 15 et dans un ordre plutôt déconcertant.

On démarre sur « CONCRETE JUNGLE » intéressant, qui donne un peu le ton de la suite, un peu d’électro rattrapée par de gros riffs, un bon mélange. Ensuite on passe quelques chansons avec des synthés assez lourds, des styles variables (une bonne dose de Nü-Métal quand même), des mélodies bien choisies. Durant « Like a Villain » je me suis dit que ça pourrait être sur la B.O. d’un Marvel…

On arrive ensuite sur « bad decisions » et une atmosphère plaisante mais qui casse le rythme. « Just Pretend » rebondit sur un mélange d’ambiance qui ne vous plaquera pas au mur mais débouche sur « The Grey », on se remet à secouer la tête. Mais très peu…

Voici le moment de l’album que je ne comprends pas. « Who are you ? » me donne envie de sortir mon briquet et d’allumer des bougies sur la plage. Les morceaux suivants sont très bien ambiancés, le groupe souhaite certainement transmettre une atmosphère, une émotion… ou bien c’est le moment durant lequel Nick Folio, le batteur, prend sa pause… Dans tous les cas, le pit sera vide s’ils les jouent en tournée. Surtout, et là je vous laisse vous faire une idée, quel est ce mélange de styles dans « IDWT$ » ? L’assemblage est aussi bancal que le nom du morceau.

Pour bien terminer l’album, le batteur est revenu sur « Artificial Suicide » avant un « Miracle » qui conclue bien l’album, comme « CONCRETE JUNGLE » l’avait débuté.

Pour moi, il y a 4 ou 5 morceaux de trop qui gâchent l’écoute entière de ce disque. Il y a de belles promesses dans les atmosphères, dans les riffs, dans la voix mais j’ai du mal à discerner une homogénéité dans le style. Parfois influencé Nü, Pop/Rock voire Indus, je m’y suis un peu perdu. D’autres s’y retrouveront…

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