| Authenticité | |
| Composition | |
| Production | |
|
SUMMARY Aephanemer est plein de vigueur, et ça fait plaisir d’entendre des français faire du Death Metal Mélodique. | 3.3 |
Aephanemer est un jeune groupe prometteur de la scène Metal française. Avec seulement 1 album à son actif, le quatuor a su se créer un public dévoué. Son identité est très ancrée dans le style du Death Metal Mélodique, et il semble que le groupe n’essaie pas spécialement de se démarquer.
Un groupe plein de vigueur
Lorsqu’on lit la biographie du groupe, on découvre que ses membres sont fans de Children Of Bodom, Amon Amarth, Dissection, et Dark Tranquillity. Pas de doute, on ressent les influences dès la première chanson éponyme. Elle est remplie d’éléments qui rappellent COB. La performance vocale de Marion sonne également fortement inspirée d’Alexi Laiho.
L’album est maîtrisé, et les compositions regorgent de belles mélodies et de passages techniques à la guitare. Chaque chanson prise individuellement est franchement une bonne composition. Néanmoins, tout à la suite, l’ensemble est difficilement digeste. La cause : trop peu de nuances. On peut facilement avoir l’impression que la guitare est toujours au centre de l’attention. Bien que le Death Metal Mélodique soit connu pour cette particularité, il est important de répartir les moments de lumière entre les instruments.
Prokopton a été mixé par Dan Swanö (Unisound AB) et masterisé par Mika Jussila (Finnvox Studios). Les prises de voix ont été capturées au Tower Studio, et le reste n’est pas mentionné. Cela laisse à penser que les instruments ont été enregistrés à la maison dans une pièce peu traitée, avec quelques micros et une interface audio. Le résultat est un son un peu brouillon.
Aephanemer est plein de vigueur, et ça fait plaisir d’entendre des français faire du Death Metal Mélodique. Si Aephanemer persiste et continue à développer son identité, il aura certainement encore plus de succès.
