
Nous sommes déjà à plus de la moitié de l’année 2023, et ces derniers mois ont été fantastiques pour le Metal (et le Rock) !
Une poignée d’albums extraordinaires sont sortis au cours des six derniers mois – d’excellentes œuvres issues des sphères grand public et underground du metal, chaque sous-genre ayant quelque chose de formidable à offrir.
Comme cette période de l’année l’exige, nous nous sommes concertés pour dresser une liste des meilleurs albums de metal de 2023 jusqu’à présent (selon nous). Dites-nous si l’un de vos albums metal préférés de 2023 fait partie de cette liste (courte et difficile à établir), et si ce n’est pas le cas, quels sont les autres disques que vous avez appréciés cette année ?
Ci-dessous, vous trouverez ce que nous considérons comme les 10 meilleurs albums de cette année qui mérite déjà d’être célébrée (sans ordre particulier).
Sleep Token – Take Me Back to Eden
L’ascension fulgurante de Sleep Token, de groupe underground à phénomène du Metal Alternatif, pourrait bien être la plus grande “success story” de l’année 2023. Take Me Back To Eden, le dernier volet de la trilogie du groupe masqué, justifie pleinement cette ascension tant attendue.
Avenged Sevenfold – Life Is but a Dream…
Au cours de sa carrière, Avenged Sevenfold n’a jamais produit deux albums identiques. Sur Life Is but a Dream, rien ne se ressemble. Les musiciens ont décidé de faire preuve d’une grande audace en créant leur huitième album, ancré dans un voyage existentiel et psychédélique qui fait le lien entre le metal, la pop, la musique électronique et le rock expérimental, comme aucun grand groupe de leur calibre ne l’a jamais fait. Un pari fou qui s’est avéré gagnant.
Jesus Piece – …So Unknown
Le dernier album de Jesus Piece est sans aucun doute l’un des plus lourds de l’année. Avec son deuxième opus studio, le collectif offre au public hardcore et metal l’un des disques les plus implacables de l’année sur le plan sonore ; si vous avez besoin d’un peu (voire de beaucoup) d’énergie, c’est le groupe qu’il vous faut découvrir.
Sanguisugabogg – Homicidal Ecstasy
Sanguisugabogg est la version modernisée de tous les grands groupes de Death Metal que les métalleux affectionnent. Après leur disque tout aussi répugnant de 2021, Tortured Whole, les barbares de l’Ohio sont devenus encore plus grotesques sur Homicidal Ecstasy ; un assaut death metal implacablement lourd qui renvoie à l’époque où le genre était allègrement choquant, gore et odieux.
Cattle Decapitation – Terrasite
Cattle Decapitation ne cesse de se bonifier avec le temps, comme un bon vin. Avec son huitième album, Terrasite, le groupe offre aux fans non seulement des couches de death metal sévèrement écrasantes et grinçantes, mais il imprègne ce son d’une émotion débordante, soutenue par les vocalises démentes de Travis Ryan, ce qui en fait l’un des points culminants de cette année.
Nothing, nowhere. – Void Eternal
Nothing, Nowhere (alias Joe Mulherin) est devenu une star de l’emo-rap en 2017, mais au fil du temps, son amour pour le Deathcore, le Metalcore et le Post-Hardcore l’a poussé à essayer d’égaler le son de ses groupes préférés. Sur Void Eternal, il a finalement rendu justice à son amour de jeunesse et a embrassé son côté heavy, recrutant des membres d’Underøath, Lorna Shore, SeeYouSpaceCowboy et d’autres pour réaliser un album véritablement réussi qui ne peut que présager de bonnes choses pour l’avenir.
Avatar – Dance Devil Dance
Le “cirque métallique” d’Avatar poursuit son périple avec Dance Devil Dance. Le neuvième album de la troupe suédoise est leur plus étrange, et il ne fait aucun doute que le groupe continuera à monter en puissance. Avec son penchant pour les performances live et son approche théâtrale, le groupe vise à faire bouger les foules et il a quelque chose à offrir à presque tous les amateurs de musique lourde.
In Flames – Foregone
Si les Suédois d’In Flames sont devenus l’un des plus grands noms de la musique heavy avec leur metal alternatif rodé depuis le début des années 2000, leurs racines se trouvent dans la scène Death Metal Mélodique de Göteborg datant des années 90, et – à la surprise générale – Foregone représente en quelque sorte un retour aux sources. Le chanteur Anders Fridén et ses acolytes ont retrouvé leur son extrême à l’ancienne et même leur penchant pour les mélodies folkloriques.
Katatonia – Sky Void Of Stars
Sky Void of Stars de Katatonia est rempli de sons épiques et mélodiques, bien que de nature mélancolique. Dans ce créneau particulier, personne ne fait mieux que Katatonia. Le douzième album studio du groupe est une œuvre étonnante qui regorge d’instrumentations palpitantes et d’ambiances intenses, et qui pourrait bien vous arracher une petite larme si vous l’écoutez pendant une période difficile.
Pupil Slicer – Blossom
Pupil Slicer est apparu il y a quelques années dans les cercles “mathcore” du Royaume-Uni, où Rolo Tomassi règne en maître. Le deuxième album du groupe, Blossom, suggère qu’ils ne visent aucunement cette position. À l’instar de Dillinger Escape Plan, qui a pulvérisé les attentes avec certains de ses albums, la chanteuse-guitariste Kate Davies et ses comparses ont considérablement étoffé leur musique en y ajoutant des éléments de grunge, de shoegaze, de musique électronique et bien plus encore afin de créer un album conceptuel ambitieux, qui ne manquera pas d’interpeller l’auditeur.