– Publié initialement le 9 novembre 2018 à 10h11 –
Souvent considéré comme l’un des leaders du metalcore moderne, Architects est sans conteste l’un des groupes les plus appréciés du genre. Suite au tragique décès de Tom Searle, les fans craignaient qu’Architects ne cesse son activité ou ne change totalement de direction. Puis, Holy Hell est arrivé pour rassurer tout le monde.
Un hommage à Tom Searle
Il est important de préciser que le tout premier single issu de ce nouvel album n’est autre que Doomsday. Cette magnifique chanson hommage à Tom Searle, sortie il y a plus d’un an, figure parmi les 11 pistes composant Holy Hell. Doomsday est puissante, bouleversante, et a su toucher les fans tout en honorant la mémoire du défunt musicien, emporté bien trop jeune par un cancer.
Arriva ensuite le deuxième single intitulé Hereafter, dévoilé le 12 septembre. Ce fut une seconde “claque”. Le morceau est percutant, et le mixage audio réalisé par Adam “Nolly” Getgood (connu pour son passage au sein de Periphery) est tout simplement exceptionnel, renforçant encore son impact. Un véritable régal : tout est net et équilibré, les breakdowns sonnent plus lourds que jamais, et la batterie émerveillera tous les amateurs du genre.
Cette chanson a été suivie de plusieurs titres mémorables et influents tels que Royal Beggars, Modern Misery, puis plus tard la chanson éponyme, parmi tant d’autres…
Un album cohérent
Après avoir écouté Holy Hell, une impression domine : Architects maîtrise parfaitement son art et s’impose comme l’un des grands groupes du metal moderne. Les musiciens savent composer leur musique, écrire leurs paroles et choisir leurs thèmes de manière à proposer un ensemble en parfaite symbiose. De plus, le groupe innove légèrement avec l’intégration d’éléments électroniques et orchestraux.
La chanson qui vient conclure l’album se nomme A Wasted Hymn. Plus lente et encore plus émotionnelle que les précédentes, elle met particulièrement en valeur la voix de Sam Carter. Les différentes facettes de son timbre sont magnifiquement accompagnées par le groupe. Grâce à cette dynamique particulière, les passages criés gagnent encore en intensité. Entre batterie percutante, riffs massifs, atmosphère poignante, et violon agrémenté de spiccato, tant d’éléments font de A Wasted Hymn une formidable conclusion à cet ascenseur émotionnel qu’est Holy Hell.
En définitive, Holy Hell est un excellent album. Architects confirme son savoir-faire et propose un opus qui s’impose d’ores et déjà comme un classique du metalcore. Les passages orchestraux apportent une réelle plus-value aux chansons, et la voix de Sam Carter atteint des sommets. Espérons que le groupe continuera à explorer de nouveaux horizons musicaux sur ses prochains albums.
Chansons préférées de Holy Hell :
- Hereafter
- Doomsday
- A Wasted Hymn