D-A-D
A Prayer For The Loud

Review de , le à

Le groupe D.A.D a deux particularités :
-il est danois
-il a débuté en 1982 et je l’ai totalement zappé.

Impossible de savoir pour quelle raison mais je ne l’ai découvert qu’en… 2019 ! Soit juste 37 ans après sa naissance, autrement dit j’ai loupé la petite enfance où il s’appelait encore Disney After Dark, l’adolescence où on l’appelait déjà DAD et je me retrouve avec un PAPA bien dans ses pompes !

Le single-titre de l’album “A prayer for the loud” m’a tout de suite accroché avec sa rythmique lancinante et son chant rageur, du coup j’ai eu envie d’écouter tout le CD et j’ai pas été déçu !

Voilà un groupe qui a trouvé une formule percutante qui envoie du massif, sans bavure et bien tranchant, rien de révolutionnaire mais efficace en diable : du riff bien pêchu, une rythmique redoutable, un batteur plus carré tu meurs et un chanteur avec une signature vocale immédiatement reconnaissable !

Résultat : un quartet composé des frères Binzer au micro et à la gratte, Stig Petersen à la basse (à deux cordes !) et Peter Lunholm à la batteuse, dans une formation compacte et dynamique qui bénéficie d’une très bonne production et qui délivre un hard-rock “basique”, n’ayons pas peur des mots, un brin vintage mais avec un son actuel !

Ici pas d’intros interminables mesdames et messieurs, on rentre dans le vif du sujet direct, les morceaux déboulent sans prise de tête, entre 3 et 4 minutes en moyenne, pas de superflu ! Oubliés aussi les longs solos flamboyants avec tapping et compagnie, ici on fait dans le sobre et l’efficace, qu’on se le dise !

Niveau vocal, c’est un régal : dans la famille Binzer, j’ai demandé Jesper, dont la voix éraillée et rocailleuse transperce à chaque fois. Sur le titre éponyme il démarre dans la retenue et libère son organe au refrain, idem sur le break de “Nothing ever changes”. C’est sa spécialité à Jesper : envoyer ses couplets tranquille et à la sortie du break, lâcher les chevaux, laisser sortir sa rage et faire crépiter le micro !

Les morceaux s’enchaînent, sans temps mort et sans baisse de régime… La fausse ballade “The Sky is made of Blues” inclassable et entraînante aurait pu figurer dans les charts et l’autre vraie ballade semi-acoustique “Love is a drug for the Heart” prouve qu’ils savent faire dans le genre sans mièvrerie…

Les autres titres sont autant de pépites hard-rock carrées et énergiques que n’auraient pas renié ACDC ou Angel City en leurs temps… (pour ceux qui connaissent !)

En bonus la pochette, limite blasphématoire, avec ce crâne sur le crucifix, est superbe !

Cet album est dans ma compil voiture depuis 3 ans, je crois bien que c’est le seul que j’écoute au moins une fois par semaine, sans éprouver de lassitude…

Alors ne faites pas comme moi, maintenant que vous savez que c’est du bon, n’attendez pas 37 ans avant d’écouter ce disque, ce serait du gâchis…

2 Commentaires

    1. Merci pour ton commentaire, j’espère les voir en concert mais je ne vois aucune date pour le moment…. l’album “No Fuel Left for the Pilgrims” est très bon aussi….

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