En 2021, Mark Jansen, d’Epica, s’est souvenu de plusieurs anecdotes “drôles” impliquant Dave Mustaine, le leader de Megadeth, qu’il décrit comme un personnage aussi grincheux qu’inoubliable.
Des “bonjour” ignorés aux repas refusés
Invité du podcast Scars And Guitars en janvier 2021, alors qu’il faisait la promotion de l’album Omega, Mark Jansen a partagé quelques souvenirs cocasses liés à ses rencontres avec Megadeth. Le guitariste néerlandais a notamment évoqué un moment gênant survenu en coulisses d’un festival : “Megadeth venait de finir son set, ils remontaient les escaliers. J’ai dit ‘salut’ à tous les membres, et tous m’ont répondu. Sauf Dave Mustaine. Rien. Zéro réaction”, raconte-t-il en riant.
Un autre souvenir remonte à une rencontre à l’aéroport de Mexico, où Mayan – le projet parallèle de Jansen – croisait la route de Megadeth. “Tous les musiciens étaient avec du monde. Je me suis demandé : ‘Où est Dave ?’ Dix minutes plus tard, je le vois assis dans un coin, capuche sur la tête, l’air de dire : ‘N’approche pas.'”
Mais l’anecdote la plus savoureuse, selon Jansen, s’est déroulée au Graspop Metal Meeting en Belgique : “C’est un grand festival avec un service de restauration top. Mais il faut un ticket repas. Dave n’avait pas le sien. La fille au stand lui a demandé le ticket, il a répondu : ‘Je suis Dave Mustaine, le frontman de Megadeth.’ Elle lui a quand même dit : ‘Il vous faut un ticket, monsieur.'”
Un témoignage amusé, sans malveillance
Mark Jansen insiste : il n’en veut pas à Mustaine. “S’il ne veut pas parler, il ne devrait pas se forcer. Mais ça donne l’impression qu’il n’est pas facile à vivre”, dit-il simplement.
Pour lui, ce genre de réaction relève surtout de l’ego : “Quand on vous refuse un repas parce que vous avez oublié votre ticket, et que votre ego prend le dessus, forcément… Mais tout le monde a besoin d’un ticket. Il suffisait d’aller le chercher.”
Et malgré ces petits moments de gêne, Jansen reste un grand admirateur du musicien américain : “Le premier album de metal que j’ai acheté, c’était Rust In Peace. Je suis un fan de Megadeth, il faut le dire. Mais ce type… [rires]”
Depuis, les deux groupes ont poursuivi leur route, chacun avec succès. Ces anecdotes, racontées sans animosité, rappellent surtout que même dans le monde du metal, les plus grandes figures restent humaines – parfois bougonnes, parfois drôles malgré elles.