Wasting Light

Foo Fighters
Wasting Light

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Wasting Light est le 7ème album des Foo Fighters, il compte le retour de Pat Smear (guitare rythmique) et sort le 12 avril 2011 chez RCA Records. Produit sous les ordres de Butch Vig, qui retrouve Grohl dix-neuf ans après Nevermind. L’album est enregistré dans le garage de Dave Grohl.

L’album compte :
Dave Grohl à la guitare et au chant,
Le regretté Taylor Hawkins à la batterie,
Nate Mendel à la basse,
Krist Novoselic à la basse sur “I Should Have Known”,
Chris Shiflett à la guitare,
Et Pat Smear à la guitare rythmique.

Des micros et des enceintes sont placés sur la porte et derrière la batterie pour éviter les pertes de son. Un tapis est également installé sous l’instrument de Hawkins pour rendre « sa sonorité moins lourde et vive ». De même, pour éviter une trop grande résonance de la cymbale, les micros sont réorganisés et la cymbale crash est remplacée par « une cymbale Zildjian plus courte et percée ». Une pièce voisine est aménagée en cabine isolée pour enregistrer le chant, tandis qu’une salle de contrôle est installée dans l’arrière-cour. Le matériel utilisé pour cette session est le même que celui pour les albums There Is Nothing Left to Lose et One by One enregistrés dans l’ancienne maison de Grohl à Alexandria.

L’utilisation de cet équipement et d’anciennes méthodes de production donne un son plus lourd et plus brut, contrastant avec la musique plus expérimentale des précédents albums du groupe. Les paroles, écrites par Grohl, évoquent des thèmes comme le passé, le futur, la vie et la mort : la chanson “I Should Have Known”, en duo avec Krist Novoselic (ex bassiste de Nirvana), évoque notamment le suicide de Kurt Cobain.

Tout comme Rope et Walk, ses deux premiers singles, Wasting Light prend la tête de nombreux classements de ventes mondiaux à sa sortie et remporte de nombreuses certifications, dont un disque de platine aux États-Unis et au Royaume-Uni. Encensé par la presse spécialisée, l’album est également récompensé lors de la 54e cérémonie des Grammy Awards début 2012 avec quatre trophées, dont celui du « Meilleur album rock ».

Lorsque Grohl explique à Vig qu’il souhaite enregistrer l’album de manière analogique dans son garage, le producteur est d’abord incrédule : cela fait plus de dix ans qu’il n’a pas travaillé ainsi. Grohl lui explique ses raisons : il veut « capturer l’essence même du groupe, comme sur leurs deux premiers disques ». Selon lui, « la magie c’est d’être dans un groupe capable de jouer à guichets fermés à Wembley, mais également de faire un disque dans son garage. […] Où est le rock ‘n’ roll sinon ? ». Grohl reconnaît que d’enregistrer de cette façon est « un moyen d’avoir un son vraiment primitif » parfois imparfait, mais c’est également l’occasion d’innover, d’aller à contre-courant de ce que les gens attendent et de “faire un disque comme on doit faire un disque”. Pour lui, les méthodes informatiques ne sont pas sans défauts .

La session commence le 6 septembre 2010 pour une durée de onze semaines, soit une par chanson. Vig considère que « ce jalonnement permet à chaque morceau d’avoir sa propre vie ». Les enregistrements débutent avec la guitare rythmique de Grohl et la batterie d’Hawkins afin de voir « si les fondations tiennent ». Le second joue régulièrement plusieurs heures avant d’obtenir « une piste qui lui convient ». Il se sert de click tracks pour respecter le tempo, mais Vig estime qu’il n’est pas grave que la batterie ne les suive pas à la perfection, car « ils se sont rendu compte qu’avec un écart de quelques millisecondes, le son devient plus sauvage et plus consistant ». Mendel ajoute ensuite sa basse aux deux autres instruments, souvent en une seule prise. Le jour suivant, Shiflett et Smear complètent le morceau par leur guitare, le second utilisant de temps en temps une guitare baryton afin d’avoir une sonorité différente des autres guitaristes. Ce n’est qu’une fois la partie instrumentale terminée que Grohl ajoute la partie vocale, enregistrée soit dans la cabine isolée, soit dans la salle de contrôle. Afin d’obtenir des chansons « au pouvoir émotionnel maximum », il crie au point d’en avoir des migraines. Il précise que « comme le micro captait les inconstances de sa voix, aussi petites soient-elles, il devait forcer pour que cela rende bien ».

Tracklist :
“Bridge Burning”
“Rope”
“Dear Rosemary”
“White Limo”
“Arlandria”
“These Days”
“Back & Forth”
“A Matter Of Time”
“Miss The Misery”
“I Should Have Known “(avec Novoselic)
Et l’album se termine avec la meilleur chanson de l’album… “Walk”

La pochette :
Elle représente les membres du groupe avec des visages bicolores (rose et rouge/bleu et vert) sur fond noir.

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