Judas Priest
Painkiller

Paru en 1990 et capté pour ma part vers 1994, ce fut la claque en aller/retour.

La découverte s’est faite chez une copine, dans le salon dans lequel son frère jouait à la console en écoutant cet album plein tube au casque. Ce que j’entendais n’était vraiment pas de haute définition, mais même à travers un casque, ça envoyait du lourd.

J’ai mis quelque part dans un coin de ma tête le nom (je ne savais même pas si c’était le nom du groupe ou le nom de l’album) et surtout le dessin de la pochette. J’ai réussi à le retrouver chez un disquaire et ce disque m’a fait apprendre et comprendre qu’il existait aussi ce genre de son. Pourtant, à l’époque, j’écoutais déjà plein de musique variées et du métal toute catégorie confondue (peut être pas encore du death…).

Mais la puissance tellurique, ça prend les trippes… énorme ! Il y a quelque chose de qui ressemble à du magma. Rien que ce p… de break en intro de “Painkiller” qui ouvre l’album…les rugissements de guitares, les solos alternés par par Downing et Tipton, l’impression que c’est à plein régime sans une seconde de répits. Ils sont pieds au plancher !

Bien sûr, il faut écouter ça à fond, au casque de préférence (attention aux oreilles fragiles…).

Il y a une enveloppe du son assez géniale et tout est assez bien distinct. Dommage que la basse soit un peu noyée. La voix de Rob Halford peut sûrement en crisper plus d’un. Je trouve qu’elle est vraiment impeccable et unique. C’est quand même assez risqué de chanter si haut (surtout pour les concerts).

J’adore toutes les chansons même si certaines n’ont pas la même puissance.

Mes préférées sont “Painkiller” et “one shot at glory” avec l’intro “battle hymn”.

Pour finir, je pense que c’est l’apogée du groupe et c’est très intéressant de voir comment ils ont évolué pour en arriver à cet album. Ce qu’ils ont fait après, j’ai l’impression que c’est d’essayer de retrouver ce son, cette ambiance. Tout n’est pas à jeter, loin de là, mais là, avec Painkiller, ils avaient tapé très très fort !!