Lovebites est un groupe Japonais, fondé en 2016, composé de cinq membres féminins (Asami au chant ; Miyako à la guitare, piano et choeurs ; Midori à la guitare et choeurs ; Miho à la basse et choeurs*  ; Haruna à la batterie).

* Miho a quitté le groupe en 2021 et le groupe doit révéler l’identité de leur nouvelle bassiste le 21 octobre 2022.

Ces princesses pratiquent un power-métal thrashisant largement influencé par des groupes comme Helloween, Gamma Ray, Iron Maiden ou Anthrax. Ajoutez à tout ça une bonne grosse louche d’influences de la NWOBHM et vous obtenez LOVEBITES !

De l’union de ces cinq membres, trois albums studios, trois EP, une compilation et quatre DVD ont vu le jour. C’est ici le live « Heavy metal never dies » (disponible en double CD) que j’ai décidé de chroniquer, car quoi de mieux qu’un live pour découvrir tout le potentiel, l’énergie et la virtuosité d’un groupe.

19 titres composent ce live « pieds au plancher », véritables déclarations d’amour au style musical exigeant que ces charmantes demoiselles pratiquent avec maestria. Toutes de blanc vêtues, telles des princesses qu’on pourrait s’imaginer sorties d’un manga signé CLAMP ! Ce qui contraste avec le style musical pratiqué ; elles vous assènent des riffs et solos qui vous font secouer la tête et taper du pied malgré vous ! Et on en redemande !

Les titres s’enchaînent sans réels moments de faiblesses (excepté quelques mots de la part d’Asami sur quelques titres, dont certains sont chargés d’émotion).

Nous avons à faire ici à des artistes impliquées et engagées dans leur musique.

La voix d’Asami est juste parfaite dans ce registre musical. Elle fait preuve d’une très bonne maîtrise vocale et monte haut dans les aigus (peut-être pas autant qu’un Michael Kiske, mais quand même). Les autres musiciennes ne sont pas en reste non plus, loin de là ! Miyako et Midori sont des virtuoses de la six cordes, Haruna est une cogneuse hors-pair, quant à Miho, elle nous joue de la basse à la Steve Harris ; c’est à dire sans médiator. Vous n’avez qu’à jeter un œil (même les deux, c’est mieux… Et puis les oreilles aussi tant que vous y êtes) aux titres « set the world on fire », « shadowmaker », « holy war »…

Pour rassasier la soif de découverte de ce groupe, je vous invite à visionner les nombreuses vidéos live qui existent, histoire de vous faire une idée.

Le seul petit bémol est qu’il manque, à mon goût, la magnifique ballade « edge of the world » et l’étude op. 10, No. 12 de Chopin, en intro de « Swan song », interprété magistralement par Miyako. Ces deux titres étant présents sur le live « five of a kind – 2020 » (chaudement recommandé également et disponible en intégralité sur YouTube).

Mais qu’importe, ces artistes ont su s’approprier les codes et y inscrire leur signature… Pas forcément simple dans un style déjà bien balisé et qui peut parfois lasser.

C’est le clip de « shadowmaker » qui me les a fait découvrir il y a quelques années à présent. A votre tour maintenant !

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