Corey Taylor est-il prêt à s’attaquer à la cancel culture et à l’indignation de l’internet ?
Le chanteur de Slipknot et Stone Sour est en train de réfléchir à son prochain livre et, dans une nouvelle interview, il a déclaré que cela aurait à voir avec “les réseaux sociaux et l’ère dans laquelle nous vivons – l’ère de l’indignation”.
S’adressant à Matt Pinfield, le rocker a parlé de la récente controverse sur les “paroles offensantes” d’Eminem dans une chanson qu’il a écrite avec Rihanna. Invoquant des images fortes de l’histoire, le chanteur a exprimé sa méfiance à l’égard de ce type de contrôle qui peut conduire à une censure excessive.
Je viens de découvrir que la génération Z essaie de faire disparaître Eminem à cause d’une phrase d’une chanson qu’il a faite avec Rihanna. Sérieusement, on en est là maintenant ? Je veux dire, à ce stade, nous sommes en pleine chasse aux sorcières à Salem. Cela ressemble à l’Amérique des années 20 où le KKK était une force politique. Vous procédez à une condamnation complète sans contexte et sans rationalisation.
Il a poursuivi :
Pour moi, c’est la partie la plus dangereuse – quand la foule décide que vous devez disparaître. Je veux dire, c’est César au Colisée, pour l’amour de Dieu. Ça craint. Le niveau de censure que nous commençons à voir est terrible – et je ne dis pas que certaines choses offensantes n’ont pas été dites. Cependant, le revers de la médaille est que vous ne pouvez même plus faire de blagues – même dans les situations les plus pures.
Il a ajouté :
Cela commence vraiment à se former dans ma tête, je vais peut-être écrire un livre à ce sujet très bientôt, parce que la situation est vraiment hors de contrôle en ce moment.
Corey Taylor n’est pas un nouveau venu dans le monde des écrivains. Il est l’auteur de America 51, You’re Making Me Hate You, A Funny Thing Happened on the Way to Heaven et Seven Deadly Sins.
Il a déjà exprimé le même genre d’idées auparavant. Dans America 51, le musicien s’est penché sur “la façon dont l’Amérique se voit elle-même, en particulier en ce qui concerne la propagande sur les origines des États-Unis”, selon le synopsis de l’éditeur du livre.
