Noel Gallagher a déclaré que Wonderwall, le classique de Oasis, était l’un des morceaux qu’il préférait le moins dans le catalogue du groupe.
L’auteur-compositeur a noté qu’il a parfois risqué la réputation du groupe avec son approche, mais que cela a été une expérience d’apprentissage précieuse.
S’exprimant sur le succès de la chanson de 1995, Gallagher a déclaré à Mojo :
Ça dépasse l’entendement. Wonderwall est l’une des chansons que j’aime le moins, parce qu’elle n’est pas terminée. Si je pouvais d’une manière ou d’une autre retourner en arrière, je choisirais probablement une autre chanson pour notre carte de visite. Probablement Some Might Say.
Il a déclaré qu’il n’était pas satisfait de tous les enregistrements du deuxième disque de Oasis, (What’s the Story) Morning Glory?.
C’est le seul album pour lequel nous n’avons jamais fait de démos. J’écrivais en tournée et j’avais prévu de terminer les chansons en arrivant en studio, mais nous n’avons jamais pu le faire. Cast No Shadow est à moitié écrite. [Et c’est pareil pour] Wonderwall [et] Morning Glory.
Gallagher s’est souvenu qu’il avait écrit Champagne Supernova dans un hôtel de Londres après une fête.
J’avais perdu la tête. Scène typique des années 90 – tout le monde était parti, bouteilles de champagne, carnage sur la table basse – et la chanson est tombée du ciel. Les chansons tombaient du ciel tous les jours dans les années 90.
Toutefois, il a regretté certaines de ses dernières œuvres après s’être dit qu’il était “temps de devenir sérieux”.
J’ai commencé à écrire sur la célébrité et la drogue, etc. Les mélodies m’ont déserté. Quand j’écoute [l’album de 1997] Be Here Now, je pense toujours à l’occasion manquée. Peu de gens ont la chance d’être l’unique auteur-compositeur d’un des plus grands groupes du monde, et voilà ce que j’ai fait de ma déclaration au monde… Je me suis juste dit : “Et puis merde, ça fera l’affaire”.
Il a soutenu que ses décisions “n’avaient pas ruiné” la carrière de Oasis, même si elles ont envoyé le groupe “sur une orbite inférieure”. Il a conclu :
Tout est dans la manière dont on raconte l’histoire.
