James Hetfield de Metallica se produit sur scène depuis plus de quatre décennies à ce jour. Il est connu dans le monde entier comme l’un des meilleurs frontmen et l’un des plus emblématiques qui aient jamais existé, mais il n’en reste pas moins humain et, comme tout le monde, il lui arrive de manquer d’assurance.
Comme le montre l’ancien documentaire du groupe, Some Kind Of Monster, sorti en 2004, Hetfield, surtout à ses débuts, a toujours essayé de donner l’image d’un “dur”, mais même les plus durs d’entre nous sont parfois émotifs.
Ce n’est pas un secret que Metallica a traversé de nombreuses épreuves au fil des ans, y compris de profondes divergences entre ses membres. Cependant, aujourd’hui, il semble que le quatuor soit plus stable et plus proche que jamais.
Cette impression est renforcée par le fait que lors du concert du 12 mai dernier à Belo Horizonte, au Brésil, Hetfield, visiblement ému, a expliqué à la foule ses insécurités et ses angoisses, et a reçu le soutien de ses camarades de groupe, avant de se lancer dans Sad But True.
Il a déclaré : “Je dois vous dire que je ne me sentais pas très bien avant de venir ici. Je ne me sentais pas très sûr de moi, genre, je suis un vieux type, je n’arrive plus à jouer… toutes ces conneries que je me raconte dans ma tête.”
“Alors j’ai parlé à mes gars, et ils m’ont aidé – c’est aussi simple que ça. Ils m’ont pris dans leurs bras et m’ont dit : ‘Hé, si tu as du mal sur scène, on est là pour te soutenir’. Et je vous le dis, ça signifie beaucoup pour moi.”
Après cette révélation, les autres membres du groupe se sont précipités vers Hetfield pour le serrer dans leurs bras sous les yeux des spectateurs.
Une fois que tout le monde a retrouvé sa place, le chanteur a ajouté : “Quand je vous vois tous ici, je [réalise] que je ne suis pas seul. Je ne suis pas seul, et vous non plus.”
Vous pouvez voir des vidéos de cet épisode ci-dessous.
En 2019, Hetfield est retourné en cure de désintoxication, apparemment pour des problèmes d’alcool. Aujourd’hui, il se concentre sur le fait de “prendre soin de lui”, selon ses propres mots, et met sa sagesse nouvellement acquise au service d’une appréciation nouvelle de la vie.
