Tout au long de sa (relativement) courte histoire, le Heavy Metal a connu des hauts et des bas, même à ses débuts dans les années 70, selon Rob Halford, chanteur de Judas Priest.
Lors d’une récente interview accordée à Metal Hammer, le chanteur est revenu sur les difficultés rencontrées par le Metal dans les années 70 en raison de la popularité du disco et du punk.
Il a notamment déclaré : “Quand le disco est arrivé, presque toute l’industrie a tourné le dos au metal, ou du moins on avait l’impression que c’était le cas. C’était difficile pour beaucoup d’entre nous, en particulier lorsque nous faisions [l’album de 1977] Sin After Sin, parce que tout le monde nous disait que le metal était mort, qu’il n’y avait plus que le punk qui comptait, mais nous avons adopté une approche attentiste.”
Il a poursuivi : “À présent, le metal est devenu un phénomène de masse que personne n’aurait pu prédire, et il inspire des gens partout sur la planète.”
Il a également noté : “Lorsque nous avons réalisé [l’album de 1980] British Steel, nous avons commencé à nous sentir plus sûrs de nous et de ce que nous faisions. Enfin, nous pouvions payer le loyer et nous offrir une bouteille de lait pour nos céréales !”
D’autre part, le mois dernier, le guitariste Richie Faulkner a dit que le nouvel album de Judas Priest était “presque terminé”.
En effet, Faulkner a déclaré à The Metal Voice : “Les chansons sont presque terminées. Elles existent depuis un petit moment maintenant. Nous n’avons pas eu la possibilité de nous réunir et de les enregistrer à cause de la pandémie de coronavirus. Et lorsque la pandémie s’est terminée, nous sommes partis sur la route. Nous avons donc dû enregistrer les morceaux en fonction de nos déplacements. Mais nous avons quand même réussi à le faire. […] À présent, Rob [Halford] s’occupe des voix. Et c’est presque terminé.”
Plus tard dans l’interview, il a également parlé de la direction musicale, qui a précédemment été décrite comme “progressive”.
Parlant de la structure des chansons, il a noté : “Elles ne se contentent pas de rester sur les rails ; parfois, elles s’aventurent un peu plus loin… Comme le faisait Priest dans les années 70, avec Sinner et d’autres choses du même genre. Ils avaient pour habitude de proposer un voyage musical plus poussé. Ce que je trouve génial – c’est intéressant.”
