Dans une récente interview avec Blabbermouth, Griffin Taylor, chanteur du groupe Vended et fils du célèbre frontman de Slipknot Corey Taylor, a évoqué la manière dont lui et Simon Crahan (batteur de Vended et fils de Shawn “Clown” Crahan, percussionniste de Slipknot) gèrent leur carrière. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les deux jeunes musiciens ne comptent pas sur l’aide de leurs pères pour avancer dans l’industrie musicale. Griffin a été très clair : “Pas de coup de pouce.”
Lorsqu’on lui a demandé si leurs pères intervenaient dans leur parcours, Griffin a précisé : “Nos pères nous ont donné les outils pour faire quelque chose, mais ils nous laissent nous débrouiller seuls. Ils ne font rien à notre place.” Cette autonomie est au cœur de la philosophie des membres de Vended, qui souhaitent se construire une réputation basée sur leur propre mérite. Selon Griffin, l’idée d’indépendance n’a jamais été une imposition, mais un désir partagé avec Simon Crahan depuis leurs débuts. “Nous ne voulons pas appartenir à quelqu’un d’autre. Nous voulons créer notre propre ‘cirque’, avec des partenariats, mais sans être contrôlés.”
Bien que les membres de Vended bénéficient de l’immense héritage de Slipknot, notamment en participant à des événements comme le Knotfest, ils insistent sur le fait qu’ils ne reçoivent pas d’aide directe de la part de leurs célèbres pères. Griffin explique que les conseils sont donnés uniquement lorsqu’ils sont sollicités : “Ils ne nous bombardent pas de conseils. Ils nous aident seulement quand nous le demandons.” L’idée de “tirer les ficelles” pour obtenir des faveurs n’a jamais été envisagée. “C’est à nous de prendre les choses en main,” souligne Griffin, déterminé à prouver que Vended peut réussir par ses propres moyens.
Ce désir d’indépendance se traduit également par le choix de l’auto-production. Malgré les nombreuses opportunités qui auraient pu se présenter grâce à leurs liens familiaux, Vended a opté pour une sortie indépendante de son premier album éponyme (qui sera disponible le 20 septembre). “Nous ne voulions pas que notre travail soit sous le nom de quelqu’un d’autre. Nous voulons rester libres, à la fois créativement et financièrement,” explique Griffin, qui ne cache pas son mépris pour les contraintes potentielles des maisons de disques.