Le légendaire guitariste de Black Sabbath, Tony Iommi, a récemment partagé sa frustration face au refus du Hard Rock Cafe de lui restituer une guitare emblématique qu’il leur avait vendue avec un accord de rachat en place. Cette guitare, une Gibson SG rouge surnommée “Monkey” en raison de l’autocollant de singe qui l’orne, est une pièce historique de Black Sabbath, ayant été utilisée pour l’enregistrement de leurs quatre premiers albums.
Un accord rompu avec le Hard Rock Cafe
Dans une interview accordée à Guitar World, Iommi a expliqué que la vente de la guitare au Hard Rock Cafe incluait une clause de rachat. “Celui qui achetait les memorabilia pour le Hard Rock est venu en Angleterre et m’a rendu visite. Il voulait acheter certains objets… J’avais retiré la Monkey SG des tournées car elle était trop précieuse pour moi, et je ne voulais pas risquer de l’endommager sur la route,” raconte Iommi. La vente semblait alors une bonne idée, garantissant que la guitare serait exposée et protégée.
L’accord stipulait qu’Iommi pourrait racheter l’instrument au prix initial s’il souhaitait un jour le récupérer. Cependant, après le décès du responsable des acquisitions du Hard Rock, l’accord aurait été oublié. Malgré ses démarches pour retrouver la guitare, le Hard Rock Cafe refuse de reconnaître l’existence de cette clause et n’a pas restitué l’instrument.
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La guitare Monkey : une icône de Black Sabbath
Sur le site officiel de Tony Iommi, la “Monkey” est décrite comme une Gibson SG de 1965. Cette guitare est devenue son instrument principal après que sa Stratocaster blanche a subi une panne de micro lors de l’enregistrement de Wicked World, sur le premier album de Black Sabbath. Depuis, elle est devenue une pièce emblématique, étant exposée au Hard Rock Cafe de Times Square, à New York.
En 2020, le Hard Rock Cafe a autorisé Gibson à emprunter la Monkey pour en produire des répliques. “Je pense qu’on en a fait environ 50, et j’en possède deux,” explique Iommi. “Elles sont exactement comme celle que j’avais, avec les mêmes bosses et égratignures, ainsi que l’autocollant de singe. C’est la même guitare, en fait.” Malgré ces répliques, l’originale conserve une valeur sentimentale unique pour le guitariste, qui souhaite retrouver cet instrument symbolique de son parcours.