Tom Morello, guitariste de Rage Against The Machine, a récemment pris position sur les réseaux sociaux pour répondre aux critiques de fans mal informés remettant en question ses convictions politiques et celles du groupe. Face à des interprétations erronées des paroles et des idéaux de RATM, Morello a réaffirmé, sur X, les valeurs anticapitalistes et anti-guerre qui fondent le message du groupe.
Un malentendu persistant autour des idéaux de Rage Against The Machine
Bien que Rage Against The Machine milite pour la justice sociale depuis des décennies, le groupe continue de faire face à des malentendus, exacerbés ces dernières années. Dans un récent échange en ligne, Morello a réagi à une fan qui voyait dans le morceau Killing in the Name un hymne de “révolte contre le vaccin”. Morello a répondu : “Ce morceau parle de flics racistes au service de la suprématie blanche et de l’élite capitaliste. Pas des vaccins.” Cette réponse met en lumière le décalage entre le message original de RATM et les interprétations personnelles de certains fans.
Réponses tranchées aux critiques sur les réseaux sociaux
L’échange de Morello a déclenché une série de réactions, avec des fans le soutenant et d’autres réitérant des accusations, comme celle selon laquelle le groupe aurait imposé la vaccination pour ses concerts de 2022. Morello a réfuté ces allégations, précisant : “Aucun concert de RATM n’a jamais exigé la vaccination.”
Répondant aux critiques plus larges sur ses positions politiques, Morello a rappelé sa méfiance envers les deux partis dominants : “Mon opinion sur la ‘machine de guerre’ n’a jamais changé. Tous les présidents américains de mon vivant seraient considérés comme des criminels de guerre selon les Conventions de Genève.” Il a expliqué qu’il continue de voter, mais estime que le véritable changement réside dans la mobilisation populaire, et non dans les élites politiques.
Une prise de position sans concession
Dans ses réponses, Morello a clarifié sa position sur le soutien politique, précisant qu’il n’a jamais soutenu d’autre candidat que Cindy Sheehan, activiste anti-guerre. En réaction aux accusations de soutien à des politiciens de l’establishment, il a ironisé sur le fait qu'”aucune grande entreprise n’est en phase avec les idéaux de RATM”.