“Pleurer n’est pas un signe de faiblesse” : Jonathan Davis parle de l’impact thérapeutique du premier album de Korn

à 17 h 31 min
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Korn : Jonathan Davis monte sur scène alors qu'il continue à lutter contre les séquelles de la Covid-19
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Jonathan Davis de Korn s’exprime : “Pleurer n’est pas un signe de faiblesse ou de manque de virilité.”

Un retour sur le premier album éponyme de Korn et les démons intérieurs de Jonathan Davis

Jonathan Davis, le chanteur de Korn, a parlé de l’impact de leur premier album éponyme lors d’une interview publiée initialement dans le Metal Hammer d’octobre 2016, et maintenant mise en ligne pour célébrer les 30 ans de l’album. Revenant sur cette période marquante de sa vie, Davis révèle que cet album reflétait profondément ses expériences traumatisantes de lycée et l’a aidé à extérioriser des blessures passées.

“Cet album représentait toute mon expérience du lycée,” explique Davis, ajoutant qu’il y voyait une forme de catharsis pour se débarrasser des cicatrices psychologiques de son passé.

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Pleurer sur scène : une libération nécessaire

Parmi les moments forts de Korn sur scène, les larmes de Davis lors de l’interprétation de morceaux intenses comme Daddy, abordant des thèmes d’abus, ont suscité des réactions. Face aux questions sur l’authenticité de ces émotions, Davis répond : “Oui, c’était réel. Pleurer n’est pas un signe de faiblesse ou de manque de virilité ; c’est quelque chose de sain, mentalement et physiquement. Quand j’entends quelqu’un dire à un garçon d’arrêter de pleurer parce qu’il est un garçon, ça me fait bouillir de l’intérieur.” Davis souligne l’importance de ne pas réprimer ces émotions, car elles permettent de libérer la douleur qui persiste.

Les excès de rock star et la prise de conscience de Davis

Davis a également abordé sa relation tumultueuse avec la drogue et l’alcool, qu’il a découverte dès le succès du premier album de Korn. “On m’a dit dès le début : ‘Si tu ne bois pas, ça ne va pas marcher !’” raconte-t-il. Cependant, face à ses responsabilités de jeune père, il a vite pris conscience que ce mode de vie n’était pas tenable. “Je ne pouvais pas rentrer chez moi ivre, avec un enfant qui dépendait de moi,” dit-il. Sobre depuis 1998, Davis témoigne de la force de la parentalité dans son processus de guérison.

Pour Jonathan Davis, cet album de Korn n’a pas seulement marqué un tournant musical, mais aussi personnel, l’aidant à transformer la douleur en force et à prôner une masculinité libérée des stéréotypes.

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