Dans une nouvelle interview, Gene Simmons de Kiss affirme que le Rock est toujours “mort”, soulignant un déclin de l’impact culturel et de la reconnaissance mondiale des groupes de rock modernes.
“Le rock est mort” : une déclaration qui divise
Gene Simmons, célèbre bassiste et chanteur de Kiss, a une fois de plus affirmé que le rock est “mort”. Invité du podcast The Zak Kuhn Show, il a déclaré : “Le rock est mort. Et les gens ne comprennent pas comment je peux dire ça alors que nous avons une abondance de bons groupes et de bonnes chansons. Mais ce que je veux dire, c’est que… eh bien, jouons à un jeu…”
Simmons a ensuite comparé l’âge d’or du rock (1958-1988), marqué par des artistes emblématiques comme Elvis Presley, les Beatles, et Led Zeppelin, à la période actuelle qu’il juge beaucoup moins riche en figures marquantes.
Un impact culturel en déclin
Simmons estime que les jeunes générations ne connaissent pas les classiques du rock, illustrant son propos avec une anecdote : “Mon fils a rencontré une jeune femme portant un t-shirt des Rolling Stones. Lorsqu’il lui a demandé si elle était fan, elle a répondu qu’elle aimait simplement le design et qu’elle ne savait pas que c’était un groupe. Elle ne connaissait même pas [la chanson] Satisfaction.”
Pour Simmons, cette anecdote reflète une perte de l’impact culturel des groupes de rock, comparée à des figures actuelles comme Snoop Dogg, qui transcendent les frontières de leur genre grâce à leur présence dans les médias.
Le rock face au hip-hop et à l’industrie musicale
Simmons affirme que le rock a été “tué” par des changements dans l’industrie musicale : “Le rock n’est pas mort de vieillesse. Il a été assassiné. Avant, il était possible de gagner sa vie en écrivant et en jouant des chansons. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus difficile.”
Il ajoute que le hip-hop est devenu le genre dominant grâce à son innovation et à son influence culturelle.
Un constat contredit par de jeunes groupes prometteurs
Malgré ses déclarations, le succès récent de groupes comme Sleep Token, Bad Omens, Knocked Loose et Spiritbox semble contredire la vision pessimiste de Simmons. Ces groupes attirent un public jeune et diversifié, remplissant des salles de concert à travers le monde et accumulant des millions d’écoutes sur les plateformes de streaming.
Cependant, pour Simmons, le succès commercial ou critique de ces groupes ne suffit pas à combler l’écart avec les légendes du passé.