L’artiste Hugh Syme est accusé d’avoir vendu la même œuvre d’art à deux groupes différents, Dream Theater et Orion, provoquant la colère du musicien Ben Jones.
Un artiste accusé d’avoir vendu la même illustration à deux groupes
L’artiste visuel Hugh Syme, connu pour son travail avec de nombreux groupes de rock et de metal progressif, est au cœur d’une controverse après avoir été accusé d’avoir accordé une licence pour la même œuvre d’art à deux groupes distincts : Dream Theater et Orion.
C’est Ben Jones, leader du groupe de rock progressif Orion, qui a soulevé l’affaire sur les réseaux sociaux. Il affirme que l’illustration qu’il avait achetée pour illustrer son album The Lightbringers, sorti en août 2024, apparaît désormais dans le livret de l’édition deluxe du nouvel album de Dream Theater, Parasomnia.
Dans un message posté sur Facebook le 7 février 2025, Jones a exprimé son incompréhension face à cette situation : “Est-ce bien réel ? Une illustration sur l’édition deluxe du nouvel album de Dream Theater est EXACTEMENT la même que celle du livret de The Lightbringers pour la chanson The Ghosts Among Us. Je suis sûr qu’ils ne liront pas ces lignes, mais qu’en pensent Mike Portnoy ou John Petrucci ? Hugh Syme a réalisé l’artwork de mon album et du leur, donc je pense savoir où cela nous mène…”
Une réaction rapide de Dream Theater
Bien que Hugh Syme n’ait pas publiquement répondu aux accusations, la polémique a rapidement pris de l’ampleur, poussant Dream Theater à réagir. Ben Jones a révélé qu’il avait été contacté par Frank Solomon, manager du groupe, qui a cherché à clarifier la situation et à proposer une solution amicale.
Dans une mise à jour postée le 9 février, Jones a précisé qu’il n’accusait pas Dream Theater de plagiat, mais plutôt de s’être retrouvés, comme lui, victimes d’une négligence de la part de Syme : “Je ne sais pas pourquoi on parle de plagiat, car je n’ai jamais dit ça. En réalité, j’ai passé mon temps à rappeler aux gens que les membres de Dream Theater sont aussi victimes de la négligence de Hugh. Imaginez que vous ayez investi des milliers de dollars dans une illustration censée être unique pour votre album, et qu’un fan vous envoie une photo montrant qu’elle est désormais associée à l’un des groupes les plus influents du genre. C’est déchirant.”
Il poursuit en expliquant que son objectif initial en rendant cette affaire publique était d’alerter Dream Theater, car il n’avait aucun moyen direct de contacter le groupe. Finalement, après une discussion avec leur manager, un accord a été trouvé et Dream Theater a fait un geste (dont on ignore la nature) en sa faveur, bien que rien ne les y obligeait.
