Ronnie Radke, figure controversée du metal moderne et chanteur de Falling In Reverse, fait à nouveau parler de lui : il a été signalé à la police australienne après avoir publié plusieurs vidéos jugées “inacceptables” par les autorités locales.
Un message qui vire à la tempête médiatique
Tout a commencé le 16 mars 2025, lorsqu’une photo de Ronnie Radke en compagnie de Matthew Garwood, le maire de Launceston (Tasmanie), a été partagée sur les réseaux sociaux. La publication a provoqué une vague de réactions, certains internautes et élus locaux s’interrogeant sur l’image renvoyée par cette rencontre, compte tenu du passé controversé de Radke. Le maire s’est ensuite excusé, expliquant qu’il ne s’agissait que d’un moment “en tant que fan” et non d’un geste politique.
Mais l’affaire a pris une toute autre tournure lorsque Ronnie Radke a commencé à répondre aux critiques dans une série de vidéos et publications particulièrement virulentes sur Instagram et X. Il y attaque nommément deux conseillères municipales – Andrea Dawkins et Lindi McMahon –, allant jusqu’à encourager ses abonnés à les harceler en ligne.
Des propos jugés “dangereux et irresponsables”
Dans un communiqué officiel relayé par Rolling Stone Australia et Blunt Magazine, Sam Johnson, PDG de la ville de Launceston, a condamné fermement les propos de Radke. Il a notamment déclaré : “Les actions de M. Radke placent les conseillers et leurs familles dans une situation de risque inacceptable, créant un climat hostile qui va à l’encontre des principes de liberté d’expression, de responsabilité et de débat civil.”
Selon les autorités locales, les vidéos en question ont été signalées à la police de Tasmanie et une enquête serait en cours. La ville demande également aux plateformes sociales concernées de prendre des mesures contre ce qu’elle considère comme une incitation au harcèlement ciblé.
Ronnie Radke reste sur la défensive
Loin de calmer la situation, Ronnie Radke a publié d’autres vidéos tout aussi agressives dans les jours suivants. Il y insulte les conseillères, remet en cause leur apparence physique et les accuse de diffamation. Il affirme également que ses propos relèvent de la liberté d’expression et critique les médias australiens, notamment ABC News, qu’il qualifie de “machines à propagande”.
Radke se défend en soulignant qu’il n’a fait que réagir à ce qu’il considère comme une attaque personnelle injustifiée, rappelant également ses démêlés judiciaires passés et la manière dont certaines accusations ont été traitées. Il affirme avoir contribué à l’économie australienne avec sa tournée, et estime être injustement pris pour cible.
Le débat fait rage entre liberté d’expression et responsabilité sur les réseaux sociaux. Si Ronnie Radke reste fidèle à son image provocatrice, cette nouvelle polémique pourrait avoir des conséquences légales plus sérieuses que les précédentes.
