“La mer était agitée ce jour-là” : Chevelle dévoile un clip sombre pour Rabbit Hole (Cowards, Pt. 1)

à 12h05
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“La mer était agitée ce jour-là” : Chevelle dévoile un clip sombre pour Rabbit Hole (Cowards, Pt. 1)
© Chevelle (Presse)

Chevelle dévoile le clip de Rabbit Hole (Cowards, Pt. 1), premier extrait de son futur album studio attendu plus tard cette année, confirmant le retour du groupe après quatre ans de silence discographique.

Une vidéo aussi tendue que le morceau

Dévoilé le 14 mai, le clip officiel de Rabbit Hole (Cowards, Pt. 1) prolonge l’atmosphère tourmentée du morceau. En noir et blanc, la vidéo joue sur une tension visuelle constante, entre sobriété et étrangeté, illustrant parfaitement les dissonances du titre. Le groupe commente : “La mer était agitée ce jour-là, chers amis. Parfois, on jette ses filets et on fait une bonne prise, parfois non. Profitez bien de ce nouveau clip !”

Ce morceau marque l’ouverture d’un nouveau cycle pour Chevelle, désormais signé chez Alchemy Recordings après une longue carrière chez Epic Records. Produit en toute indépendance par les frères Loeffler, et mixé par Beau Burchell (Saosin), ce single mid-tempo, aux riffs acérés et au refrain mélodique, est l’un des titres les plus accessibles du prochain disque, selon le batteur Sam Loeffler.

Un album en préparation et une tournée estivale

Rabbit Hole (Cowards, Pt. 1) annonce le dixième album studio du groupe, qui pourrait voir le jour d’ici la tournée prévue cet été avec Asking Alexandria et Dead Poet Society. Sam Loeffler espère une sortie avant le mois d’août, une fois les derniers éléments graphiques finalisés. À noter qu’un Cowards, Pt. 2 est également prêt, et pourrait constituer le second single.

Enregistré sans producteur extérieur pour la première fois depuis plus de dix ans, ce nouvel album est décrit par les musiciens comme plus brut, plus direct et majoritairement “hard rock”. Chevelle y explore, selon ses propres mots, la thématique des spirales d’information et des dérives numériques. “Rabbit Hole parle vraiment de ça : tomber dans un gouffre sans fond. Et ce n’est que la première partie”, indique Sam.