Le producteur britannique George Lever revient sur ses collaborations les plus marquantes dans un podcast captivant, où il évoque Sleep Token, Loathe et ses réflexions sur le métier de producteur aujourd’hui.
Sleep Token, Loathe et une vision du métier de producteur
Invité du podcast The Metal Roundup, George Lever partage une série d’anecdotes et d’observations sur son parcours en tant que producteur et ingénieur du son, notamment son travail avec Sleep Token sur les albums Sundowning et This Place Will Become Your Tomb.
Il confie ne jamais écouter les disques qu’il a mixés une fois finalisés, à une exception près : Sundowning. L’album reste associé à un souvenir personnel fort, puisqu’il l’a écouté pour la première fois au volant, juste après avoir obtenu son permis de conduire à 30 ans : “Je n’écoute jamais mes propres productions… sauf Sundowning. C’est devenu l’album de mes trajets en voiture sous la pluie.”
Lever évoque également la complexité du travail sur l’album I Let It In And It Took Everything de Loathe, qui, selon lui, l’a poussé à sortir de sa zone de confort : “Des fois, je levais les mains en l’air, et je me disais : ‘Mais pourquoi ils me demandent d’ajuster ce truc ?!'” Il reconnaît toutefois que cette exigence de détail a abouti à un résultat exceptionnel.
Regard extérieur sur Sleep Token, influences et philosophie de travail
Interrogé sur les albums Take Me Back To Eden et Even In Arcadia de Sleep Token (produits par Carl Bown), Lever reste réservé sur la musique mais salue l’évolution visuelle du groupe : “J’aime voir ça par-dessus tout” dit-il, en référence aux animations 3D et à la montée en gamme de la direction artistique grâce au soutien du label.
Côté inspirations, George Lever cite le mix de l’album Holy Hell d’Architects (signé Adam “Nolly” Getgood) comme une référence absolue : “C’est l’album d’Architects qui sonne le mieux. Ça sonne tellement bien.”
Enfin, il insiste sur l’importance d’une bonne communication dans la production musicale, soulignant que de nombreux problèmes techniques trouvent souvent leur origine dans des malentendus humains.
