JT Cavey, chanteur d’Erra depuis 2016, revient sur son parcours singulier dans une interview pour Loudwire, où il raconte comment il a appris à crier et évoque les groupes de metal qui l’ont influencé dans sa jeunesse.
Du sous-sol familial aux grandes scènes
Avant d’intégrer Erra sur l’album Drift, JT Cavey s’est fait connaître grâce à ses nombreuses reprises vocales sur YouTube. Bien que la plupart de ces vidéos aient aujourd’hui disparu de la plateforme, elles ont joué un rôle déterminant dans sa carrière, lui ouvrant les portes de Texas In July en 2014, puis d’Erra deux ans plus tard.
Très vite, Cavey s’est démarqué par sa capacité à allier puissance vocale et articulation limpide : “L’énonciation est littéralement ma priorité numéro un. Je voulais que les paroles restent compréhensibles, même en criant.”
Sur scène, il impressionne par son énergie maîtrisée et son endurance physique, un équilibre qu’il a appris à dompter avec le temps : “Il faut savoir gérer son souffle, sinon on s’épuise dès le deuxième morceau.”
Des influences fondatrices
Cavey se souvient avoir eu un déclic à 11 ans en écoutant Disturbed, dont l’atmosphère sombre l’a immédiatement captivé. À l’adolescence, il plonge dans des groupes comme Bury Your Dead, The Ghost Inside ou Killswitch Engage, et commence à expérimenter les screams… dans le sous-sol familial, au grand dam du voisinage. “J’ai dû négocier des horaires pour ne pas déranger tout le quartier”, confie-t-il avec humour.
Aujourd’hui, il partage le micro avec Jesse Cash dans un Erra en pleine ascension. Le dernier album du groupe, Cure, a marqué un tournant, avec un son plus groovy et accessible, salué pour sa sensibilité et la qualité de son interprétation.