Nick Barker, figure emblématique de la batterie extrême, poursuit sa bataille contre une insuffisance rénale sévère. En dialyse plusieurs fois par semaine, il attend toujours une greffe pour pouvoir reprendre une vie plus normale.
Nick Barker face à l’attente d’une greffe rénale
Dans une récente interview accordée au podcast Pod Scum, le batteur britannique Nick Barker a donné des nouvelles franches de son état de santé. Atteint d’une insuffisance rénale chronique de stade 5, il est sous hémodialyse depuis janvier 2023 : “Je suis en dialyse trois fois par semaine pendant quatre heures. C’est devenu ma vie.”
Inscrit sur la liste des greffes à Vancouver, il explique avoir franchi toutes les étapes administratives et médicales, à une condition près : “Il me reste 10 à 15 kilos à perdre avant qu’on puisse m’opérer.” En attendant l’appel décisif, il résume la situation avec une honnêteté brutale : “Je dois juste attendre que quelqu’un meure.”
Une carrière marquée par l’extrême
Reconnu pour son jeu explosif au sein de Cradle of Filth puis Dimmu Borgir, Barker a marqué toute une génération de fans de metal. Sur Purlitanical Euphoric Misanthropia, sa performance a été saluée par Charlie Benante (Anthrax, Pantera), qui l’a décrit comme “bluffante”.
Après avoir collaboré avec des groupes comme Brujeria, Lock Up ou Testament, il a vu son mode de vie bouleversé par la maladie : “Je passais d’un pays à l’autre chaque semaine… Aujourd’hui, je suis coincé chez moi. J’ai mis six mois à l’accepter.”
Malgré tout, il garde un lien avec la musique : “Je joue encore de la batterie, mais j’ai besoin de quelqu’un pour me stimuler. Jouer seul m’ennuie rapidement.”
À 52 ans, Nick Barker reste une légende de la scène metal extrême, dans l’attente d’un second souffle – artistique comme vital.
