Tim Henson revient sur les années difficiles de Polyphia — entre doutes, galères et changement de perspective. Porté par une dynamique nouvelle, le groupe travaille aujourd’hui à un album annoncé comme le plus massif de sa carrière.
Des débuts marqués par l’incertitude et la précarité
Dans une interview accordée à The Music Zoo, Tim Henson se confie sur les premières années de Polyphia, qu’il décrit comme rudes. Il évoque notamment 2015, quand le groupe enchaînait ses premières tournées dans des conditions rudimentaires : “On avait acheté un van 1 500 dollars ; il est tombé en panne à répétition. On était au bout du rouleau, et on venait à peine de commencer”, se souvient-il.
À ces galères s’ajoutait la réalité financière : “On a dormi sur le bas-côté : il était deux heures du matin, tout était fermé, et c’était un dimanche”. Une période de gros doutes, au point qu’Henson a envisagé de quitter la route : “Je me disais : ‘Je ne sais pas si je peux tenir la vie de tournée. On ferait peut-être mieux de poster des vidéos sur YouTube'”.
Un basculement d’état d’esprit et un album en gestation
Malgré tout, Polyphia a tenu bon. Cette résilience a fini par tout changer : “Depuis, l’état d’esprit a tourné à 180°, vers quelque chose de très positif. C’est cette énergie qui nous pousse toujours plus loin”. Aujourd’hui, le groupe s’impose comme l’une des références du metal progressif moderne, avec des millions d’écoutes et une reconnaissance grandissante.
Polyphia planche actuellement sur son cinquième album, présenté comme “plus lourd que tout ce qu’on a fait”. Le groupe aimerait le boucler d’ici Halloween — ce qui ne signifie pas pour autant une sortie imminente. Tim Henson précise que le projet évolue encore, notamment au niveau des collaborations.
En parallèle, le groupe reste actif sur d’autres fronts. Il a récemment dévoilé un morceau inédit intitulé Let’s Go, conçu pour accompagner le jeu de combat 2XKO de Riot Games.
