Étant fan des parisiens de Novelists, et de leur deux premiers albums “Souvenirs” et “Noir”, j’attendais avec impatience la sortie de leur troisième opus. Ayant aimé le côté lourd du premier, et les envolées mélodiques du second, je me demandais où est-ce qu’ils allaient bien se diriger. Peut-être entre les deux ? Et ce fut le cas.
Je ne vois pas “C’est La Vie” comme une avancée pour le groupe, mais plutôt comme une manière d’élargir son impact sur le public métalleux dans le monde entier. L’album est plus court, plus simple, plus efficace. C’est une excellente porte d’entrée pour tous ceux qui n’ont jamais écouté Novelists.
Des riffs techniques de Florestan à la batterie énergique d’Amael, en passant par la production satinée de Nicolas, “C’est La Vie” capture le son du groupe et le compacte dans une sorte d’emballage plus attrayant et accessible que ses prédécesseurs. Mais l’immédiateté des compositions est un peu préjudiciable au plaisir que l’on peut avoir en écoutant l’album. En effet, ce n’est pas exactement la même chose que l’excitation que l’on pouvait ressentir en découvrant les albums précédents, plus aventureux.
Maintenant, on sait que “C’est La Vie” est également le dernier album du groupe avec Mattéo au chant, ses compagnons ayant engagé l’ancien chanteur d’Alazka pour le remplacer. Il est fort probable que les zicos exploreront de nouveaux territoires musicaux dans les années à venir. Le groupe ne sera plus jamais tout à fait le même. Pour le meilleur ou pour le pire.
L´album est bon, mais c’est vrai qu’on est loin des deux premiers albums du groupe.
Au début j’avais l’impression d’écouter des faces b de « noir » ils ont aussi ressorti cet album en version remasterisé et remixé peu de temps après d’ailleurs bizarre.
En tout cas vraiment dommage que ce soit le dernier album avec Mattéo.