Sleep Token a-t-il déjà sorti l'album de l'année avec Take Me Back To Eden ?

à 15 h 58 min
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Sleep Token va diffuser un "rituel" à 20h
© Sleep Token (Presse)

Depuis le premier jour, il était clair que Sleep Token était promis à un brillant avenir. Cependant, même certains de ses fans les plus dévoués ont été surpris en janvier, au début de cette année, lorsque l’énigmatique collectif de Rock britannique a explosé au moment de la sortie de deux nouveaux singles, Chokehold et The Summoning.

Après avoir sorti quelques autres singles, Granite, Aqua Regia, Vore et enfin DYWTYLM, le groupe se prépare à sortir son troisième album, Take Me Back To Eden, dans son intégralité le 19 mai via Spinefarm Records.

Avec cet opus, il est évident que Sleep Token va consolider sa place parmi les grands du genre. Cette longue et aventureuse entreprise artistique est très variée, percutante et vraiment unique. Une aura particulière émane de son noyau sonore, et même si certains passages peuvent sembler un peu grandioses au point d’être grandiloquents, en réalité, l’équilibre n’est jamais perdu.

À travers d’innombrables expérimentations, l’impact émotionnel est toujours présent et l’identité du groupe ne se perd jamais, ce qui en fait une perle rare que l’on peut définir comme un tour de force.

Si certains en doutaient, l’avenir du rock est assuré tant que Sleep Token et des musiciens aussi inspirés qu’eux continueront à œuvrer dans ce sens.

La production, le mixage et le mastering sont excellents et s’adaptent aux compositions sans jamais tomber dans l’excès et donner l’impression d’être trop synthétique ou artificiel.

L’éventail de teintes sonores apporte tant de saveurs, du Metal au rock en passant par la pop, le hip hop et même des sonorités jazzy, qu’il est très facile de s’y perdre. L’auditeur ne sort la tête de l’eau qu’après la fin de la longue chanson éponyme, composée de 8 minutes de détours auditifs en constante évolution et pourtant tout à fait cohérents.

L’album se clôt sur Euclid, une composition plus légère, qui fait revenir les paroles de The Night Does Not Belong To God dans une autre tonalité. Sleep Token clôt ainsi la dernière chanson de son troisième album par le même texte que la chanson d’introduction de son premier opus, Sundowning, de manière résolue et marquante, affirmant qu’un chapitre s’est refermé. Un moment puissant et doux-amer qui restera dans la tête et le coeur des fans pendant un bon moment après la fin de l’aventure.

Sleep Token a peut-être déjà sorti l’album de l’année.

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