Paul McCartney a déclaré qu’il était toujours “dans le déni” concernant le meurtre de John Lennon, qui a eu lieu il y a 40 ans. Il a également parlé de ses derniers moments avec son compagnon George Harrison, des Beatles, qui est mort d’un cancer en 2001.
Paul McCartney parle de John Lennon
Dans une nouvelle interview accordée au New York Times, Paul McCartney a déclaré que la mort de John Lennon était “difficile” à accepter.
J’ai refait le scénario dans ma tête. C’est très émotionnel – à tel point que je ne peux pas vraiment y penser. Ça implose en quelque sorte. Que pouvez-vous faire à part ressentir de la colère, du chagrin ? Comme pour tout deuil, la seule façon de le surmonter est de se souvenir de ce qu’il y a eu de bien. Cependant, je n’arrive pas à me remettre de cet acte insensé. Je n’arrive pas à y penser. Je suis sûr que c’est une forme de déni. Mais le déni est le seul moyen que j’ai pour y faire face.
Il a ajouté qu’il a essayé de trouver des choses qui pourraient l’aider, en citant sa récente interview radiophonique avec le fils de John Lennon, Sean.
C’était bien – de parler de la façon dont John était et de combler de petites lacunes concernant ses connaissances de son père. Je suis donc capable de faire de petites choses… mais je sais qu’aucune d’entre elles ne pourra me soigner et faire en sorte que tout aille bien. Vous savez, après qu’il a été tué, il a été emmené au salon funéraire de Frank Campbell à New York. Je passe souvent devant, et je dis toujours : “Salut John”.
Paul McCartney parle de George Harrison
Plus tard dans l’interview, Paul McCartney a reconnu qu’on l’interrogeait plus souvent sur la mort de John Lennon que sur celle de George Harrison.
John est probablement celui du groupe dont les gens se souviendront, car les circonstances de sa mort ont été particulièrement horribles. Quand quelqu’un meurt horriblement, on s’en souvient davantage. […] Cependant, je pense souvent à George parce qu’il était mon ami d’enfance.
En parlant de la dernière fois qu’il l’a vu avant sa mort, il a ajouté :
Il était fatigué de devoir constamment voyager à la recherche d’un remède. […] Il m’a dit : “On ne pourrait pas rester au même endroit ?”. Alors je lui ai dit : “Allons à Speke Hall” [un parc où ils allaient quand ils étaient enfants], en sachant qu’il serait le seul à comprendre. […] La chose la plus agréable pour moi, quand j’ai tenu les mains de George, c’est qu’il m’a regardé en souriant.