Le son de Fear Factory doit beaucoup à Metallica – un riff en particulier.
Les fans de Metal considèrent Demanufacture comme le chef-d’œuvre de Metal Industriel qui a normalisé les couplets criés et les refrains chantés, avec une précision mécanique à la double pédale et à la guitare. Fear Factory a puisé dans le Death Metal, l’Industriel et des groupes comme Godflesh pour forger son son au début des années 90. Mais comme l’explique le guitariste Dino Cazares, le seul membre original restant, Metallica a eu une influence majeure sur son style de jeu et sur les rythmes stop/start à la double pédale qui définissent Fear Factory.
Dans un nouvel épisode de Speak N’ Destroy, le podcast proposant des interviews sur Metallica, Dino Cazares a expliqué :
Je peux vous donner mes principales influences : Angus Young de AC/DC, Tony Iommi de Black Sabbath et James Hetfield [de Metallica]. La première fois que j’ai entendu Metallica [et la main droite de Hetfield], je me suis dit : “C’est ce que je veux faire”.
Il a continué :
Tous ces gars m’ont apporté quelque chose, mais pour ce qui est du down-picking [et] de ce genre de rythmes, James Hetfield était le meilleur. La façon dont il joue en palm-mute, la façon dont il gratte, vous ressentez la puissance. Et la façon dont il réglait ses amplis, ses guitares, ses micros, tout cela créait un certain crunch, un certain son dont je suis tombé amoureux instantanément.
Il a poursuivi en disant que la plus grande influence de Metallica sur lui était à un moment donné sur One, le single de l’album de 1988, …And Justice for All.
Il y a un riff qui m’a aidé à développer mon style pour Fear Factory. “Landmine ! Has taken my sight !”. C’est le seul passage où la grosse caisse et la guitare font la même chose. J’ai toujours pensé : “Pourquoi Metallica ne fait-il pas ça plus souvent ? C’est trop cool !”. Je voulais un groupe qui sonne comme ça. Il y avait des groupes qui faisaient des trucs par-ci par-là, mais je me disais : “Tu sais quoi ? Il faut que je crée mon propre groupe”. Et c’est donc ce que j’ai fait.
