Lors d’une apparition dans The Pit, Angel Vivaldi a parlé de ses influences, du terme “shred” et de bien d’autres choses encore.
Lorsque l’interviewer lui a demandé quels shredders l’avaient le plus influencé, Angel a répondu :
Celui qui m’a le plus influencé est Kirk Hammet. C’est lui qui m’a montré ce que l’on pouvait faire sur une guitare au-delà de la rythmique, car je ne jouais que de la rythmique. La plupart des gens commencent par la rythmique, du moins ils le faisaient avant. De nos jours, c’est un peu différent.
Il a continué :
Par la suite, c’était Marty Friedman, Alex Skolnick. Et celui qui m’a aidé à faire la transition vers le guitariste que je suis aujourd’hui, c’est Eric Johnson. C’est un guitariste incroyable. Je suis reconnaissant qu’il soit arrivé à ce moment-là, parce qu’il est très polyvalent [et ça a eu un gros impact sur mon jeu]. Il est avant tout un gars de blues fusion Rock, pas vraiment un gars de Metal, donc il m’a donné une autre idée de ce que le shredding pouvait être. Ce sont mes grands favoris de ma jeunesse.
Quand on lui a demandé la définition réelle de “shredder”, Angel a dit :
C’est une question fantastique et il n’y a pas de réponse définitive. Le mot lui-même est extrêmement stigmatisé. De plus, il y a un certain niveau de honte qui lui est associé, parce que lorsque les gens entendent le mot “shred”, ils pensent à un jeu rapide très stérile et complaisant. Mais le shred a beaucoup de définitions. Pour moi, le shred est juste un jeu virtuose. On peut shredder au violon, au piano, à la guitare… J’ai l’impression que la guitare est le seul domaine qui reçoit ce genre de haine, étrangement. Si quelqu’un joue du Paganini au violon, les gens disent : “Oh mon Dieu !”, donc c’est assez bizarre.
Il a conclu :
C’est juste un jeu virtuose. Ce n’est pas exclusif à un genre – jazz, musique classique… La musique classique a été la naissance du shred, elle a repoussé les limites de ce qui est capable sur un instrument.
