Paul Stanley, le leader de Kiss, a déclaré que “l’instinct” était la principale raison pour laquelle lui et Bill Aucoin, le manager de Kiss, avaient refusé de travailler avec Van Halen en 1976.
Il y a longtemps, alors que Kiss était à Los Angeles pour enregistrer une performance de trois chansons pour l’émission d’ABC, The Paul Lynde Halloween Special, Stanley et Gene Simmons ont reçu une invitation du DJ et imprésario de clubs Rodney Bingenheimer pour voir deux groupes locaux non signés, The Boyzz et Van Halen, au Starwood Club.
Après le show, Simmons a été présenté à Van Halen et a exprimé son désir de travailler avec le groupe, proposant de les faire signer par son manager, et de produire une démo pour qu’ils la présentent à des maisons de disques. Gene Simmons a fini par envoyer Van Halen à New York pour enregistrer une démo aux Electric Lady Studios, avec Gene aux commandes de la production. Mais il a fini par arrêter de travailler avec le groupe après que Stanley et Aucoin ont exprimé leur peu d’intérêt pour ses démos.
Gene et Paul sont revenus sur cet épisode lors de la séance de questions-réponses de la Kiss Kruise de cette année, qui s’est achevée au début du mois.
En revenant sur les cinq décennies de carrière de Kiss, Simmons a déclaré : “Nous avons fait une grosse erreur – une seule. Il y avait un groupe qui s’appelait Van Halen. Ils étaient signés chez Man Of A Thousand Faces Inc. [la boîte de management de Kiss]. Il y avait une démo de 24 titres. Ils étaient propriétaires, signés et heureux et voulaient venir avec nous, et on a dit non.”
Stanley a ajouté : “Dieu merci. La raison pour laquelle nous avons dit non est qu’une partie de la joie de vivre de Gene vient du fait qu’il aime faire toutes sortes de choses différentes. Et parfois, ça peut le retenir, surtout au début de la carrière du groupe, où le fait de s’impliquer dans d’autres projets allait vraiment nuire au groupe. On ne pouvait pas écouter Van Halen et penser qu’ils n’étaient pas géniaux. On savait qu’ils étaient géniaux. J’étais avec Gene quand il a vu Van Halen pour la première fois au Starwood. Mais l’idée de gérer ou de produire des groupes alors que nous venions juste de commencer était quelque chose que [je ressentais comme dangereux]…. Ce choix a été fait par souci d’auto-préservation.”