Dans une récente interview accordée à Joe Rock, Jay Jay French, guitariste de Twisted Sister, a révélé qu’il avait un jour menacé d’intenter une action en justice pour empêcher le célèbre fabricant de motos Harley-Davidson d’utiliser le nom de Twisted Sister pour l’un de ses produits.
Il a déclaré (tel que transcrit et traduit par MetalZone.fr) : “Il y a eu tellement de tentatives d’utilisation de la marque, et j’ai dû poursuivre beaucoup de gens – parce que la marque m’appartient.”
“Un jour, j’ai reçu un appel d’un type représentant Harley-Davidson. Il m’a dit : ‘Nous voulons appeler l’un de nos pneus Twisted Sister. Nous avons fait notre enquête et découvert que vous êtes propriétaire de la marque. On vous appelle pour vous dire qu’on va utiliser ce nom’. Et j’ai dit : ‘Vous m’appelez vraiment pour me dire que vous allez porter atteinte à ma marque ?’.”
“J’étais abasourdi. J’ai dit : ‘Vous m’appelez vraiment pour me dire que vous reconnaissez que je possède la marque, que vous vous en fichez parce que vous êtes Harley-Davidson avec 400 millions de dollars d’actifs, et que vous allez m’envoyer quelques pneus pour me remercier. C’est ce que vous êtes en train de me dire, non ?’.”
“Il a dit : ‘Oui’. […] Et j’étais juste putain de furieux. J’ai dit : ‘Hé, mec. […] Je suis un gars de New York. En fait, je suis un Juif de New York. Voilà comment ça va se passer. Tout d’abord, j’ai poursuivi Six Flags et j’ai gagné’. Il a dit : ‘Quoi ?’. J’ai dit : ‘Oui. Et ils sont deux fois plus gros que Harley-Davidson. Je les ai poursuivis pendant trois ans et j’ai gagné. Vous avez fait des recherches là-dessus ?’. Et il a répondu : ‘Non, pas du tout’. Et j’ai dit : ‘Eh bien, vous devriez faire vos recherches là-dessus. Parce que j’ai fait tomber Urban Decay, aussi. Et c’est comme ça que ça va se passer. Si vous vous foutez de moi comme ça, je vais faire signer un groupe et l’appeler les Harley-Davidsons. Je vous enverrai deux plectres et une putain de lettre de remerciement’.”
“Il m’a dit : ‘Vous voulez combien ?’. Et j’ai dit : ‘Je veux 10% et deux Fat Boys [motos] par an’, et je lui ai raccroché au nez. Il m’a rappelé le lendemain. Il m’a dit : ‘Nous avons abandonné l’idée d’utiliser le nom’. Et c’était la fin de cette histoire.”
