Le frontman de Disturbed, David Draiman, qui a produit l’album Vengeance Falls de Trivium il y a près de dix ans, s’est vu demander dans une nouvelle interview sur AXS TV s’il écoute d’abord le chant lorsqu’il travaille avec un artiste ou s’il concentre son attention sur un autre élément en particulier.
Il a déclaré (tel que transcrit et traduit par MetalZone.fr) : “Eh bien, ça dépend du type de musique sur lequel vous travaillez.”
“Évidemment, si on parle de quelque chose d’instrumental, alors je ne vais pas écouter les voix. Mais si on parle d’une chanson, et c’est le cas de 99,9% de la musique, je pense que tout producteur, que ce soit moi ou quelqu’un d’autre, va commencer par les voix.”
“Le support musical doit être puissant, complexe, artistique, il doit raconter une histoire qui lui est propre et avoir sa propre couleur et toutes ces choses, mais en fin de compte, les gens se souviennent des refrains.”
“Habituellement – ne vous méprenez pas, il y a parfois des exceptions – la voix porte le refrain. En fait, c’est tellement vrai que je dirais que la plupart des producteurs ont tendance à supprimer certains aspects de la musicalité pour que la voix puisse vraiment briller sans que rien ne vienne la gêner. Et je pense que si vous ne faites pas cela, vous vous tirez une balle dans le pied.”
Il a ajouté : “Ne vous méprenez pas – s’il n’y a pas [le reste des instruments], ça ne marche pas. […] Mais quand l’ensemble fonctionne de manière cohérente, ça vous transperce.”
D’autre part, en décembre, Draiman a dit que Disturbed allait faire du “old school” sur son prochain EP.
Il a notamment expliqué : “Nous avons créé de la nouvelle musique incroyable, rythmée, agressive, entraînante et poly-syncopée – tout ce pour quoi les gens sont tombés amoureux de Disturbed au départ.”
“Ces deux dernières semaines ont été vraiment merveilleuses, surtout après deux ans de séparation, sans pouvoir vraiment créer. Vous pouvez créer avec Zoom ou des trucs comme ça, mais ce n’est pas pareil que lorsque vous êtes en face l’un de l’autre, dans le moment – c’est magique, rien n’est vraiment comparable à cela. C’était tellement bon de refaire ça, c’était vraiment génial. La musique sonne comme un mélange entre The Sickness et Ten Thousand Fists.”
