Tobias Forge s’est récemment entretenu avec Mixdown au sujet de la tournée actuelle de Ghost avec Volbeat, du prochain album du groupe, Impera, et de l'”aliénation” qu’il a ressentie lorsque Ghost a fait ses débuts dans un monde dominé par le Metalcore.
Aujourd’hui, Ghost est sans aucun doute l’un des groupes de Rock/Metal les plus populaires, mais les choses étaient très différentes à ses débuts.
Forge a déclaré : “J’ai toujours été fier que, lorsque nous sommes arrivés dans le milieu, nous ayons été brièvement invités dans le mouvement du rock occulte qui existait à l’époque, et dès que les choses ont commencé à évoluer pour nous, nous en sommes sortis rapidement… Nous avons commencé à jouer avec beaucoup d’autres groupes.”
Il a poursuivi : “Lorsque nous avons commencé à tourner, je me suis senti très aliéné parce qu’à ce moment-là, tous ces groupes de metalcore avec une phrase pour nom [phénomène courant dans les années 2010] – c’était eux qui étaient cool !”
Au début des années 2010, lorsque Ghost a commencé à prendre la route, la scène metal mondiale était bien différente. Le metalcore dominait le mainstream, les éléments progressifs et la technicité étant à nouveau très demandés. Dans ce contexte, le pop-metal satanique de Ghost semblait un peu décalé.
Forge a expliqué : “J’enviais l’énorme quantité d’opportunités qu’ils avaient parce qu’ils étaient tous nouveaux, actuels, du même âge… J’ai toujours eu l’impression d’être l’enfant bizarre… J’avais l’impression qu’on faisait tache.”
Néanmoins, Ghost est devenu l’un des groupes les plus populaires de ces dernières décennies, et chaque disque a donné lieu à un certain nombre de succès retentissants.
Ghost sortira son cinquième album, Impera, le 11 mars via Loma Vista/Concord. Vous pouvez écouter Twenties, le dernier single paru récemment, ci-dessous.
Selon l’équipe du groupe, Impera “voit Ghost être transporté à des centaines d’années de la période de la peste noire en Europe” traitée dans l’album précédent, Prequelle.
L’album semble prendre la forme d’un commentaire social actuel, nous présentant des parallèles désespérants entre notre situation actuelle et la morosité de la fin du XIXe siècle, entre autres.
