John Frusciante a quitté les Red Hot Chili Peppers pour la première fois en 1992, il est ensuite revenu et est reparti une deuxième fois en 2009. Puis, en 2019, Frusciante a rejoint le groupe qui l’avait fait connaître, une fois de plus. Jamais deux sans trois, n’est-ce pas ?
Ce 1er avril, la réunification a été officialisée par Unlimited Love, le premier album des RHCP avec l’iconique guitariste depuis seize ans.
Dans une nouvelle interview accordée à Total Guitar (via Guitar World), Frusciante a révélé la raison qui l’a poussé à revenir dans le groupe.
Il a déclaré : “Je voulais vraiment relever ce défi d’essayer de travailler dans un groupe démocratique avec des gens que je respecte et avec lesquels j’ai des atomes crochus.”
“J’ai senti que pour avancer en tant qu’âme et en tant qu’être humain, je devais accepter ce défi. J’ai senti qu’il serait bon pour moi d’essayer de travailler harmonieusement avec eux, et de ne pas faire en sorte que mon ego soit la chose qui me fasse avancer, mais d’avoir de l’amour et du respect pour eux. C’était ça le truc : essayer de faire partie d’un tout.”
Il est également revenu sur les raisons de son dernier départ du groupe : “J’ai beaucoup réfléchi aux causes de mon départ du groupe la dernière fois. Je ne pense pas que j’avais l’énergie mentale pour en être conscient à l’époque. Je ne voulais tout simplement pas vivre dans ce monde de célébrité et de publicité. Je voulais juste me concentrer sur la création de musique électronique, faire de la musique juste pour faire de la musique, et pas pour rendre les gens heureux, pas pour avoir du succès. Et c’était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là.”
Il a ajouté : “Avec le recul, je me rends compte de mon rôle dans certaines des tensions qui existaient entre moi et les autres membres du groupe. Je vois ma propre part dans ces tensions plus que je ne le pouvais en 2009. Et même si je pense que personne n’est en tort dans une situation où quelqu’un quitte un groupe, je suis devenu assez adulte pour reconnaître ma part dans cette histoire, au lieu de jouer la victime.”
