Le chanteur Maynard James Keenan s’est récemment entretenu avec Rick Beato sur sa chaîne YouTube pendant une heure, évoquant tous ses projets : Puscifer, A Perfect Circle, et bien sûr, Tool.
Lorsque Beato a mentionné à quel point il appréciait la juxtaposition des chansons Weak And Powerless et The Noose sur l’album Thirteenth Step d’A Perfect Circle, Keenan a admis avoir emprunté certaines de ces idées à Nine Inch Nails.
Il a dit : “C’est encore une fois du vol – les professionnels volent, n’est-ce pas ? – j’ai examiné le travail de personnes comme PJ Harvey, Trent [Reznor] sur The Fragile – il vole des trucs de partout sur cet album, et moi, je vole ses biens volés. […] Je voulais qu’il y ait plus d’espace dans certains des morceaux d’A Perfect Circle. Je suis revenu à mes premières influences, les premiers albums de The Swans, Holy Money et Greed, l’énorme vide qu’il y a dans ces albums. Des rythmes simples, une approche primitive.”
Il a ajouté : “Et Josh [Freese] est un excellent batteur, mais je me souviens que sur The Noose, je lui ai dit : ‘Arrête de jouer là. Ne va pas jusqu’au bout, stop’. Et il était genre : ‘Ohhh’. Il l’avait déjà fait pour d’autres morceaux, mais il fallait le lui rappeler ; ‘laisse de l’espace’. Et ça donne vraiment l’atmosphère de la chanson. En contraste avec Weak And Powerless, qui est comme un métronome qui vous transperce le cerveau. Encore une fois, [une idée] volée à Trent.”
Il a conclu cette partie en plaisantant : “Ne lui dites pas. Ne regarde pas cette [interview] Trent.”
Plus tard dans l’interview, MJK a parlé du processus créatif de Tool. Il a notamment déclaré : “Les gars de Tool prennent plus de temps que la plupart des gens pour traiter les idées musicales et les mettre ensemble, puis me présenter quelque chose sur lequel je peux commencer à construire. J’ai fait l’erreur dans le passé d’essayer de construire sur quelque chose qui n’était pas encore prêt, et tout le travail que j’ai fourni [n’a servi à rien] car ils ont changé les fondations. J’essaie de décorer la maison, et puis ils déplacent les portes, les fenêtres ou ajoutent un étage. Je dois recommencer à zéro en tant qu”architecte d’intérieur’. Je dois donc attendre qu’ils aient fini. Par conséquent, j’ai du temps [pour d’autres projets musicaux]. J’ai le temps de faire toutes ces autres choses entre les deux parce que je le peux, et que je le dois.”
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait le dernier mot dans ses groupes, il a répondu fermement : “Non… il faut que ce soit par comité. Même si c’est la mort par comité. Il faut que ce soit ainsi, parce que vous devez vous faire confiance les uns les autres pour mener à bien le processus.”
